Le passage frontière par voie fluviale pour entrer dans le pays, était.. Euh… 🤣
Déjà, nous arrivons directement sur la plage, il faut mettre les pieds dans l’eau pour descendre des lanchas et décharger nos vélos. On enlève tous les bagages pour que les vélos ne soient pas trop lourds à porter. Heureusement, le bateau était plein de jeunes touristes, on a eu de l’aide.
Ensuite, fouille des bagages. Un policier 👮♂️ ouvrait toutes les valises, regardant ce qu’il y avait dans les trousses, les boites….
une table improvisée sur le ponton
Que c’est drôle !
Chacun passe à tour de rôle à la fouille.
Nous avons amené les vélos chargés, 🤣 Il a touché les sacoches, en a ouvert une puis a refermé tout de suite. Ok ok c’est bon. Genre « circulez, quoi ! » !… Mais bien sûr, on y va !
Enfin, pas tout à fait…
Vient alors la séquence visas, attente, contrôle .. Comme ils font ça de façon groupée, ben on attend que tous les passeports soient collectés, contrôlés… Et il fait très chaud 🥵
On avait rdv à 6h30 ce matin et nous sommes arrivés à la ville frontière Potosi à 13h30, soit 7h dont seulement 2h de traversée en Lancha, (leurs bateaux locaux « tape-cul ») ce fut une jolie traversée, cela dit ! 🤪On a eu juste un peu peur pour les vélos, mais finalement pas de problème, pas de casse 😊, donc presque 5h de démarches frontière, le record !
Vu la chaleur, nous sommes restés ici à Potosi dans un p’tit hôtel avec clim « 😀. Ce minuscule village est très authentique. Maison (toit en tôle) cochon, poule, boeuf…. tous ensemble !
Nous prenons ensuite une Jolie petite route très tranquille, il n’y a quasi pas de voitures, par contre des chevaux, motos, autobus.
Et cochons également
On se dit bonjour..🤣
Les petites échoppes n’ont pas de grille ici, c’est agréable… Pas d’arme en vue, non plus 😀
les petits villages rustiques, c’est très rural içi
les poteaux de cables électriques secondaires qui alimentent les maisons sont en bambou.
o
On voit un peu partout dans les villages, les familles réunies tranquillement, en musique c’est dimanche.
De jolies fleurs également !
Ayant quelques difficultés à trouver à manger ce midi, on se contentera de ces Galettes légèrement sucrées +fromage +crème » pesillos » . C’est cuit sur feuille de bananes
Il y a aussi du maïs qui cuit, mais on est pas fan
Il n’y a quasi pas de voitures, C’est super de rouler à vélo comme ça ! 1ère impression Top 😀
Nous arrivons à Chinandega
Petite ville tranquille aux maisons basses colorées, du fer forgé aux fenêtres…où se côtoient vélos, triporteurs, chevaux, motos, et voitures
Le soir, autour de la place centrale, les petits restaurants s’animent, il y a de la musique
Allez, on repart mais on retrouve une route principale, parfois en 2×2 voies ou s’invitent, en plus, les camions.
On se salue, on s’arrête boire un Coca. Dès qu’on voit un tuyau d’eau, on s’arrose copieusement et hop ! on repart 🚴♂️🚴 tranquillement car aujourd’hui, vent de face.
On observe l’agriculture :
arrête de gratter Jacques ! Il ne peut pas s’en empêcher ! Allez voir sur » les champs du Nicaragua », vous saurez ce que c’est !
On voit de grosses entreprises aussi..
Intéressant, ce pays ! Ce qui est drole, c’ est que devant ces grosses entreprises, il y a tout plein d’échoppes de restauration rapide… Vous croyez qu’ils acceptent les tickets restau 😜😂
La piste cyclable c’est le bord de la route
Nous contournons le volcan
Nous arrivons à Léon, la capitale de la révolution, véritable bastion pendant la révolution sandiniste. (1978) quand le Nicaragua se soulève contre Son dictator. Il y a des photos, statues, fresques partout dans la ville, qui parlent de ces héros.
Nous y restons une journée pour visiter, faire le tour des églises,
boire des jus de fruits glacés
Ici aussi, des maisons basses colorées
Admirez le câblage électrique !
Nous repartons en direction des lacs et volcans
Ici,le cheval transporte du bois qui servira à alimenter des fours et à la fabrication de briques et tuiles
A Jacko, le tuyau d’eau
Et nous arrivons vers Matera, le long du lac xoloplan, ou il y a un joli site parfaitement décoré
Nous allons bivouaquer sur la plage au pied de ce belvédère, face à un volcan
On a le lac pour nous tout seul pour prendre un bon bain 🤣 ca remplacera la douche
On ne s’arrête pas à la capitale Managua. Elle est plutôt longue à traverser mais notre destination ciblée, c’est Masaya. Peu touristique, cette « capitale artisanale » nous a bien plu,
joli marché artisanal,
Hamac en fabrication
belvédère sur le lagon,
et surtout les visiteurs viennent pour le volcan actif. De nuit, on peut y voir la lave dans le fond du cratère, c’est très impressionnant
je crois que j’ai été la proie des punaises de lit, et que toute la famille punaise a du en profiter tellement je suis couverte de piqûres rouges sur tout le dos, les bras. Ca gratte, c’est terrible ! A vélo, avec le vent et la mobilité, ca va mais quand on s’arrête, c’est affreux…
Petit aperçu
J’ai tenu une journée, puis nous sommes allés dans une pharmacie pour me soigner. Effet quasi immédiat, ca ne gratte plus. Maintenant, faut que les rougeurs disparaissent, ca risque de prendre du temps.
Ca n’empêche pas d’apprécier un bon ananas bien sucré et juteux. 🍍
Ni de faire un petit gratte-gratte à ce petit perroquet si joli
Ensuite, nous partons à Granada, juste à une quinzaine de km, jolie ville type coloniale,
c’est donc aussi assez touristique… Ben quoi, nous aussi sommes des touristes.
Nous repartons quand même dans l’après-midi car sinon, l’étape suivante serait trop longue.
Nous faisons notre halte du soir dans un auto-hotel. Ce sont des chambres, avec accès très discret, qui se louent. à l’heure en général. Les voitures entrent dans une sorte de garage. sitôt entrée, quelqu’un ferme un grand rideau, derrière il y a une chambre ❤️et le paiement s’effectue dans une petite boite, puis la voiture ressort aussi discrètement qu’elle y est entrée, c’est drôle 😊. Les chambres sont aussi louées pour la nuit mais à partir de 18h. Nous sommes arrivés à 17h, il a fallu négocier un peu pour ne pas payer un supplément d’une heure. On en voit partout en Amérique centrale.
C’est rural, basique,
Jacques qui vérifie la route., c’est lui qui a internet sur son tel. Mais Jacko, t’inquiète, y’a qu’une seule route ! 😀
Ensuite, nous nous dirigeons vers l’île de Ometepé au milieu du lac de cocibolca. Comme dans toutes les îles, se dégage une atmosphère particulière, j’adore😘 Il y a peu de voitures, quasi pas de camions, quelques autobus, une route qui fait le tour, toute pavée. Au nord, un vent de dingue, au sud, de jolies petites plages de sable noir bien sûr, protégées. 2 volcans, un concentré de biodiversité, énormément d’oiseaux, c’est bien préservé.
Ici, la vie semble apaisée, on sent une douceur de vivre. Faut quand même se méfier des singes, sinon ils te volent ton petit dej, sans se gêner, les voyoux ! Ils dont malins et très rapides.
On s’est trouvé une petite cabane top !
Pas besoin de clim ni de ventilo, le vent s’invite entre les bambous
C’est très chouette
Profitons en, car les touristes commencent à s’y installer, ils achètent des terrains, font un petit business et y vivent tranquillement. C’est bien mais le revers de la médaille, c’est que ça commence à faire monter les prix et les locaux vont avoir du mal à profiter des beaux endroits… Allez, restons positifs. Cette étape est aussi le moment ou nous rejoignons Nicolas, d’Annecy, que nous suivons sur polarsteps depuis 1 mois, et qui est tombé amoureux de cette l’île.
Nous passons les 2 après-midi ensemble à nous raconter nos histoires de cyclistes, à se baigner, jusqu’au coucher du soleil.
Nous serons aussi en compagnie d’un couple de Canadien, d’une française en camping-car prof de yoga, qui improvise un cours
bref 2 jours de Francophonie qui font du bien. Entre temps, nous irons visiter une rivière, et sa faune, en kayak…
Vraiment très chouette ces 3 jours. On a presque plus envie de partir 🤔
Mais eux aussi vont partir et l’appel de la découverte, nos p’tits vélos…. 🚴♀️🚴♂️On repart.
Bon, on a bien cru que ca serait pas pour aujourd’hui. Les conditions climatiques de vent et des vagues perturbent le trafic naval, il a fallu attendre au port et bien sûr sans savoir si ca durerait 2h ou 5h ou plus. Mais ca, on s’habitue, et comme personne ne nous attend, pas de resa d’hôtel ni autre, ca enlève du stress de vivre le présent en se disant ben, on verra 🧘♀️ Nous sommes arrivés à 9h du mat, certains attendaient depuis 6h30. Finalement, on a eu de la chance, à 11h30 on embarquait 😉
Les p’tits vélos devant ces monstres, pourvu que tout soit bien attaché.
Voilà nous arrivons à notre dernière étape avant la frontière, sur la côte du pacifique, une jolie baie. San juan del sur, Il y a toujours autant de vent, c’est très beau. Le temps d’une petite balade en hauteur, pour admirer la baie. Oooh
C’est étrange mais l’eau est froide, on fait les difficiles 🤗
Mais on apprécie le coucher du soleil
Avec une bonne glace
L’ambiance de cet endroit est particulière, des maisons luxueuses, beaucoup de bars et restaurants sur la plage avec la musique. C’est différent de ce qu’on a vu jusqu’à présent. Ceux qui nous connaissent savent que ce n’est pas ce qu’on préfère mais il faut reconnaître que c’est joli
Nous partons pour la frontière, vent de face en longeant le lac et le Volcan
On les aime bien tous ces chevaux
Bon allez, en route pour le Costa rica ! Vent de face pour cette dernière étage, courage Jacques !
Ce passage frontière était trop cool. Ils ont passer les bagages de tout le monde au scanner mais quand on s’est présentés avec les vélos, on nous a dit de passer, relax les contrôles 👮♂️😂..
Bon, tant mieux, après tout !
On peut dire qu’on a eu un Gros coup de coeur pour ce pays, plus authentique
- Toujours beaucoup de sourires, gentillesse des habitants
- Sa ruralité
- Tous ces chevaux
- Pas d’arme visible
- La musique toujours
- On retrouve des cultures
- Une atmosphère apaisante
En quelques chiffres, nous sommes restés :
- 14 jours
- 11 jours de vélo
- 516 Km, 39 Heures de vélo
- 3599 m de dénivelé +
Et voilà le parcours
Bye bye Nicaragua ! On s’est régalés içi