Comment décrire l’agriculture où les paysages de ce pays?
Je dirai pour le moment, un grand contraste avec les pays que nous avons traversés .
Beaucoup de parcs nationaux avec pour « objectif » la protection de la nature.
Dès le passage de la frontière, devant nous, des collines entièrement reboisées. Fini l’agriculture de subsistance dans les pentes abruptes.
Nous traversons tout de suite un grand parc (réserve) où seuls quelques animaux pâturent.
Sur 30 km environ, c’est un peu désertique. Ou plus exactement, on a l’impression de traverser la savane c’est très joli.
La route étroite s’enfonce progressivement dans une forêt très dense. Par endroit, les arbres n’ont pas de feuille mais des fleurs c’est étrange comme paysage. Ne pas se fier à la photo beaucoup de circulation et de gros camions qui nous frôlent à vive allure sur cette route. Brrr
Progressivement, un nouveau paysage, de grands pâturages pour des chevaux, des vaches.
A droite de la route, c’est un peu vert, et à gauche l’herbe est brûlée par le soleil et la chaleur.
Le fameux contraste d’une zone à une autre pourtant très proche.
Et voilà, rebelote, la canne à sucre de nouveau parmi nous. Une particularité : ici, les immenses parcelles sont irrigués par aspersion soit avec des enrouleurs, soit avec de grands pivots. C’est la saison sèche nous croisons plusieurs chantiers de récolte.
Vous aurez compris, nous traversons maintenant des terres très fertiles où sont cultivés pastèques et melons. La terre est noire donc très riche en matière organique.
Voiliii nos cultures de pastèques.
Et voilàà.. Nos champs de melons.
Vous avez vu ? ! ils sont recouverts par le givre du matin.. C’est sûrement un phénomène particulier du au 40 degrés de chaleur qui s’affichait sur mon vélo..
Ou alors aux fameuses halucinations dû au soleil sur mon crâne… 🤔
Où alors monsieur Bayer en personne est passé par là !!!!.
Un grand panneau indiquait culture de melons de la péninsule devant de grands entrepôts sans doute de commercialisation de melons et pastèques.
Mais qui mangera tous ces fruits ??
Le lendemain, nous croiserons des tracteurs avec des remorques chargées de melons qui se dirigeaient vers l’entrepôt. Toujours de grands bonjours pour le photographe.
Le lendemain, après avoir traversé en ferry un bras de mer nous attaquons LA MONTAGNE.
Une route difficile 1300m de dénivelé sur 30 km, nous montons tout doucement à la limite de l’équilibre sur ces pourcentages très élevés. Nous apercevons en bas le pacifique qui scintille au soleil couchant.
Des plantations de cafeiers apparaissent de temps en temps. Les grains ont été ramassées.
Autre difficulté de cette route, la circulation tres dense.
Les énormes semi-remorques qui se croisent ne nous laissent pas trop de place. J’ai sauté 3 fois dans le fossé de peur de me faire accrocher.
Beaucoup transportent des céréales pour une usine d’aliment de bétail située à mi pente. D’où proviennent ces céréales ? nous n’avons pas vu la moindre culture de maïs, ou de blé dans ce pays.
Pas drôle cette montée avec la peur au ventre…
A l’approche de San José, la capitale, un peu de canne à sucre et de cafeiers, mais très peu d’agriculture.
L’aperçu des premiers jours se confirme. L’agriculture de subsistance semble bien avoir disparu.
Par contre, la capitale est parsemée de personnes sans abri qui dorment sur les trottoirs en plein jour, ou dans des voitures abandonnées. Y a-t-il un lien entre l’agriculture de subsistance qui a disparu dans ce pays sans doute par la plantation d’arbres et les sans abris ?
Je le pense très fort, ce pays Américanisé et mécanisé ne laisse pas de place aux plus pauvres.
Quelques plantations de cafeiers.
Toujours du coofé…
Bien sur de la canne à sucre.
Nous sommes maintenant en altitude sur une route en pleine forêt tropicale, c’est très joli, dommage il pleut. Nous faisons une descente un peu raide (le mot et faible) de 1600m. Heureusement l’eau de pluie refroidit nos freins. ✌️
Un torrent avec de l’eau cuivré de toute beauté
Des vendeurs de fruitas comme ils s’appellent ici un peu tout le long de la route.
Nous croisons des semi-remorques chargées d’ananas en vrac et sans feuille. Sans doute pour la conserverie, confiture, jus.
Les champs d’ananas apparaissent.
On comprend facilement pourquoi nous croisons tous ces camions chargés de fruits. Plusieurs centaines d’ha de cultures dans cette zone.
Et finalement les ananas disparaissent pour laisser la place au bananiers.
Incroyable, maintenant nous sommes au milieu de milliers d’hectares de bananiers. Sur des dizaines de km a perte de vue il n’y a que ça.🔭🔭🔭
Certaines plantations ont les feuilles blanches.
Je devais avoir trés mal à la cabesa (tête) encore une fois. J’ai dû halluciner. A moins que ce soit là aussi les avions de monsieur Bayer qui survolent les bananiers.. 🛩️🛩️🛩️🛩️🛩️
En fait, ces terrains sont au plat, au pied de petits massifs montagneux où il pleut régulièrement. Des Rios descendent de ces forêts et servent pour irriguer toutes ces plantations..
Nous allons quitter le Costa-Rica et ces cultures » industrielles « .
Le changement est énorme avec l’agriculture des autres pays que nous avons découvert avant.
Nous n’avons pas tout vu c’est évident, le Costa-Rica semble avoir une politique environnementale de l’occupation des sols vraiment différentes de ces voisins de centre Amérique.
Maintenant nous quittons ce pays pour rentrer au Panama que tout le monde connaît pour son fameux canal.
Comment sera l’agriculture, j’ai hâte de le découvrir et de vous le faire partager. 🤓