Costa-Rica – 15 jours, 618 km – Fev 2024

    "Pura Vida"?
  • Tranquille l’arrivée au Costa-Rica, pas de contrôle de nos sacoches alors qu’ils passent au scanner tous les sacs et valises des autres voyageurs .. Nous, c’est open. On ne s’en plaint pas, faut croire que les cyclistes ont bonne presse.. S’ils savaient🤭

On se rend compte immédiatement de  changements. Le tout début de route est plutôt vert, peu ou pas de village, pas de petites échoppes pour acheter une boisson ou des gâteaux, pas de motos ou peu mais beaucoup de voitures, de jolis 4×4 ou pickup. Et ce qui est super, l’eau est potable dans tout le pays, top !

 

La première ville assez grande, propre, les rues sont larges, des maisons en dur, peu de monde dans les rues, des supermarchés beaucoup plus grands 😒 avec beaucoup de choix, où on fait la queue aux caisses et.. On nous avait prévenu, tout est beaucoup plus cher. Le pays est beaucoup plus riche… Enfin pour partie, c’est toujours pareil..

 

 

 

 

 

 

Les poubelles sont  regroupées pour être ramassés, dans des supports comme ci-dessus ou par terre, dans des sacs. globalement c’est propre ! Ça change

 

Ce qui n’empêche pas les petits feux de bord de routes pour brûler les feuilles. Mais je ne sens pas le plastique brûlé, c’est déjà ça ! je crois bien qu’ils trient les déchets

Le côté vert du 1er jour change complètement le lendemain, nous allons traverser une zone très sèche, protégée,

 

un parc national

 

pas de village non plus.

 

 

Heureusement, on avait ce qu’il fallait pour un pique-nique

Mince, on a soif nous ! On s’était habitué à ne pas prendre trop de réserve d’eau, qui chauffe très vite dans les gourdes, à ces températures.. « Le thé des gourdes » 😂 dit une cycliste française, pas très bon, faut bien le dire 🤭

Température relevée sur un escalier à 15h30.. 🥵

Nous rencontrons une famille de Français à vélo. C’est parti pour une séance bla bla sur le bord de la route. Échanges d’information sur les lieux sympas, l’état des routes, les dénivelés… Mais il faut bien se quitter, ils vont dans l’autre sens

 

La ville d’après, Liberia , n’est pas très vivante, des blocs, des supermarkets avec beaucoup de monde, des voitures, beaucoup de gringos car c’est un point central pour commencer des circuits, et c’est très cher.

Ce soir, on teste des dortoirs en auberge de jeunesse, pas de clim. Malgré les réticences de Jacques, on a survécu et il a bien dormi 😜

Hey, hey! Il y a des boulangeries où on peut acheter des baguettes, ca sent bon☺️

 

C’est incroyable l’effet obtenu

 

Arrêt immédiat

 

Tout près d’ici, nous sommes allés retrouver nos camping caristes Français qui nous avaient secourus au San Salvador. Ils sont posés pour une semaine pour travailler à distance. Nous passons l’après-midi ensemble en profitant de la piscine du camping

Nous sommes restés dormir dans le camping en prenant 2 transats de la piscine, des coussins, posés devant le bar, je précise bar fermé, des fois que vous penseriez que…. c’est moins chaud que sous la tente

 

 

 

 

Notre campement 🤭

 

 

Puis nous nous dirigeons vers l’est, dans la péninsule

En prenant d’abord une petite route

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis une plus grande route, assez passante. Heureusement, qu’il y a les pauses pastèques

 

Ou les pauses boissons quand on trouve, on se jette sur les naturels jugos

 

 

 

 

 

 

Nous terminons la traversée de la péninsule sur des petites routes bien sympathiques,

 

 

Bel arbre tout rose fleuri

 

 

 

 

 

 

Il est gigantesque cet arbre

 

 

 

direction le ferry qui nous fait traverser le golf de Nicoya

 

et nous restons à Puntarenas où il y a une grande plage dans une baie, donc sans vague, pour profiter une dernière fois du pacifique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dire qu’il y en a qui se gèlent en France ..🤭

Bon allez, en selle ! Nous prenons la route des montagnes pour voir un peu l’intérieur du pays et prendre le frais.

 

 

 

 

 

 

C’est tout de suite plus vert et plus agréable,

 

 

 

 

 

 

des bambous géants

par contre, la route est petite et il y a pas mal de camions. Pas de souci pour moi, mon vélo est stable et je ne suis pas gênée, même pas peur. Le vélo de Jacques, plus haut, moins stable lui a valu quelques frayeurs car il n’y a pas souvent d’accottements 🥴

 

 

 

 

 

On arrive dans le brouillard. Mince, faut ressortir les vestes du fond des sacoches 🥶

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous serons hébergés à San Ramon, chez un warmshower. Un jeune étudiant qui vit avec sa mère dans une toute petite maison, il n’y a vraiment pas de place mais il nous donne sa chambre. Il dormira dans le salon avec les vélos. Ils nous ferons manger comme eux : riz, haricots crème… On avait amené des fruits, du pain .. Beau partage

 

 

 

 

 

Cette petite ville est sur les pentes

 

 

 

 

 

 

 

Après un petit tour en ville, nous repartons direction la capitale.

Euh, juste après un arrêt boulangerie locale, il y en a plein ici. On prend un plateau et on se sert👍

Vous remarquez ? J’ai mon casque et mes chaussures

Il fait froid, on  suporte

 

 

 

 

 

 

Une petite halte dans une jolie petite ville avec une superbe église en fer rouge, j’adore 😘

 

 

 

 

 

 

 

 

La route qui s’approche de la Capitale était difficile, physiquement parlant. Faut bien des pauses pastèques (délicieusement sucrées) pour se rafraîchir et demander de l’eau

 

 

 

 

 

 

Le midi, nous trouvons quelques « sodas » des p’tits restau, de cuisine simple avec le plat classique, le Casado : l’éternel riz haricots rouge salade de choux et cette fois, ce sera filet de poisson pour changer du poulet/porc ou boeuf

 

 

 

 

 

 

 

Il y avait même de la purée, étonnant mélange, non ?

Puis arrivée à la capitale San José.. hum j’ai envie dire 😒beurk. On ne s’y sent pas très bien, c’est gris, beaucoup de gens dorment par terre ou traînent dans les rues, mendient ; pas de centre historique, plutôt un centre avec des commerces type européens. C’est bondé de monde, et de fast food.

Bon, j’exagère un peu, il y a le musée de l’or +expo.

 

 

 

 

 

 

 

 

Et quelques bâtiments en bois

 

 

 

 

 

 

Ou un drôle de mélange de bâtiments

 

Nous sommes arrivés trop tard pour le jardin aux papillons, dommage 😢

On y reste juste parce qu’il y a des magasins vélo et il faut les entretenir, nos petits bijoux

Voilà c’est fait, nos p’tits vélos sont revus et corrigés : cables freins, cables dérailleur, patins, gaines, réglages pour Jacques et chaîne, patins freins av et lumière pour moi. Nous pouvons repartir 😀


    De San José à la frontière du Panama

Nous sortons de la Capitale à midi, il fait chaud mais l’objectif est juste de sortir de la grosse ville et de se positionner au pied des montagnes. Il y fait frais, on trouve un hébergement sympa.

Allez, c’est parti pour la montagne après un super petit déjeuner local (riz haricots oeufs bananes plantain café)

 

mince, il pleut, ca faisait longtemps.

Faut sortir l’équipement car il ne fait pas chaud, on va monter à 1800m.

C’est une route à péage, on avait peur qu’ils ne nous laissent pas passer. Tu parles ! Pensée Française ! 😉Ici, no problem, les agents nous ont dit de prendre le passage piéton.

Quelques km plus loin, un tunnel : no problem. Une voiture est gentiment restée derrière avec les warning pour nous permettre de passer en sécurité.. On avait rien demandé, ils sont vraiment sympas 👍

La route passe en pleine forêt tropicale humide, c’est très vert, luxuriant, très beau.

Dommage qu’il y ait du brouillard, et la pluie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Oooh la couleur

 

 

 

 

Ouf, la pluie s’arrête et il fait assez chaud

Faut se déshabiller

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus rustique, on ne voit pas bien sur la photo, cette maison est sur piloti, sur 3 étage dans la montagne…

Regardez ces couleurs !

 

 

 

 

 

 

Bien tondue l’herbe ! Nous passons sur une petite route, des petits villages sympas , des fleurs partout.

Ensuite, ce sera une grande route jusqu’à Puerto limon qui se trouve sur le Pacifique. Notre hébergement se trouve en hauteur, en plein centre de la ville, mais on est tellement mort après 85km qu’on va faire 3 courses au supermarché du coin et on se fait à manger à l’auberge de jeunesse où il y a une cuisine en libre service comme souvent. Notre repas habituel de cycliste : pâtes, oignons, poivrons, oeuf, epices, fromage râpé. un fruit et hop, au lit.

La ville n’a pas d’intérêt particulier mais, enfin on voit la mer des Caraïbes

 

et on a profité d’une magnifique petite route en bord de mer. Il ne fait pas beau, mais c’est le bonheur de couleurs

 

 

 

 

 

 

 

Allez, un petit bout de piste jusqu’à un camping tenue par une Suissesse.

C’est sympa. Il y une mini cabane et comme il pleut régulièrement, on va en profiter. Juste un matelas par terre.

 

 

 

Ils nous préparent une noix de Coco

 

La plage est juste en face

Difficile de se baigner tellement la mer est agitée. En revanche, on se pose volontiers sur un banc et table installés face à la mer pour rêvasser. Très cool

 

Nous reprenons notre route qui est régulièrement traversée par des rivières. Vraiment, cette partie du Costa-Rica est très chouette. L’humidité de cette région rend toutes les photos un peu floues, vous avez du le voir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien sur, on ne rate jamais un vendeur de fruits pour en déguster un ou deux. Cette fois, ce sera melon, très sucré, très bon

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous arrivons à Puerto Viejo, où il y a les plus belles plages du pays paraît-il…. Et donc beaucoup de touristes

C’est vrai qu’il y a une grande plage de sable clair,

 

 

 

des surfs, des sauveteurs (de la croix rouge.. Étrange). La mer est toujours très agitée.

Le lendemain, Nicolas nous rejoint il s’était arrêté sur la côte pacifique mais comme il va beaucoup plus vite, il nous a rattrapé. Nous passerons l’après-midi ensemble

Il y a assez de place dans notre hébergement pour trois. C’est sympa.

nous essayons une autre plage, je n’avais jamais vu de sable aussi noir

 

Puis, nous rejoignons la frontière du Panama

D’abord par une piste très jolie. On entend et voit les singes hurleurs

 

 

 

Bye bye


    Frontière et fin du Costa-Rica

Ce passage frontière était tranquille, il faut juste passer à la caisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Je ne sais pas vraiment pourquoi on l’appelle ce pays PuraVida. C’est de toute évidence, plus vert, beaucoup plus riche

Je crois que c’est clair 😉. On a souvent vu ce panneau

C’est aussi plus Americanisé, moins authentique, moins ce qu’on aime mais très beau

  • Plus propre
  • L’eau est potable partout
  • Toujours des sourires, la gentillesse des habitants, mais plus réservés
  • Ici école obligatoire sinon les enfants peuvent être retirés aux familles (à vérifier car dans les petits villages pauvres, on a vu bcp d’enfants traîner voire travailler pendant la journée
  • Des parcs aménagés, nationaux mais aussi des petits parcs aménagés dans les villages
  • Plus de voitures, moins de petites motos
  • Des supermarchés, voire des hypermarchés, moins de tiendas, ces petites échoppes de village

En quelques chiffres, nous sommes restés :

  • 15 jours
  • 13 jours de vélo
  • 619 Km,  45 heures de vélo
  • 5 235 m de dénivelé +

Et voilà le parcours

 

 

 

 

 

 

 

 

Bye bye Costa-Rica