Changement de décor. Il suffit d’une nuit en autobus pour traverser cette partie étroite du Mexique.. Ce qui nous a évité bien du dénivelé😜. Nous arrivons dans le golfe du Mexique.
Nous traversons une rivière
Et nous voici sur des pistes très ensablées.. Ca nous fait descendre de vélo, ca s’enlise.. Au secours ! On avance plus 🤪
la température s’est élevée mais c’est régulièrement couvert donc très supportable
Et glou
Et glou
Sauvage
Tranquille
Humide aussi !
Nous étions sensés trouver un hébergement mais il y a longtemps qu’il n’existe plus. Il reste un abri en feuille de cocotier, parfait pour abriter notre tente.
On a de la chance, il y a un puits et une charmante dame qui habite à côté, nous sort un bidon, une écuelle pour nous laver 😁
Sommaire, mais suffisant 😉
La région est très marécageuse :
des étandues d’eau, des boeufs et oiseaux pour compagnons de route !
On a sorti nos sandales, le casque n’est pas toujours sur nos têtes.. Aah, je me sens plus libre, plus proche des éléments qui m’entourent 😊. On commence à entrer dans le voyage.🚴
Nous remontons la côte. C’est beau, mais…
Cette journée a été très difficile car la route qui bordait les plages est détruite par la mer, c’est du sable et nous avons du pousser nos vélos au moins pendant 4h + les 3,5h sur la route pour faire 79km 🥵
Impossible de trouver quelque chose à manger. Seulement à boire et quelques gâteaux juste avant d’arriver
Nous sommes arrivés exténués, la nuit tombée. Pas besoin de berceuse pour dormir. Et là, on trouve un hôtel confort.. Ouf, fallait bien ça !
Paraiso, étrange… tous ces hommes en combi et casques orange 🏭 et une activité folle… nous découvrons les raffineries
Alors ensuite, on fait plus court, nous avons repéré un hébergement avec bungalows sur plage. Go! On va pas rater ça ! 🌅 Il fait très beau aujourd’hui..
Nous mettons en service notre réchaud à essence, c’est bien différent de notre précédent réchaud à bois, mais c’est facile à utiliser, finalement 👍
Et nous profitons de la plage déserte… Surtout ne pas regarder trop loin, car ils ne nettoient pas
Le patron nous fait une surprise. Il a mis une chanson Française qu’il aime bien : Aznavour… Délicat , non? 🎶🇫🇷
Quel dommage, les moustiques étaint là aussi,
J’en profite pour dire deux mots/maux sur la nourriture. Souvent, quand on entre dans un petit magasin, il y a énormément de sodas, coca, yaourts sucrés, chips, gâteaux … Ils mangent ça toute la journée, en surtout beaucoup de viande. Quand on trouve un restau avec des plats plus élaborés, c’est très salé et très gras, comme ça par ex :
Crevettes.
Très Bon,
mais Jacques a été malade après !
Heureusement, on trouve aussi des fruits 🍍🍊..
Les Mexicains sont très, très enrobés globalement..
Oh Cathy est sympa !!!
… Jacques dit qu’ils sont gros.. 😉
Ensuite, nous alternons entre petite et grande route (c’est-à-dire très passante et beaucoup d’énormes camions mais à part le bruit, ils sont cool, ils se poussent pour laisser passer les véhicules plus rapides, nous évitent soigneusement sans jamais klaxonner). Y’a qu’aux feux où ca s’agite un peu plus et ça klaxonne vite si on ne bouge pas. Et pis, les feux y’en a quasi pas, ils préfèrent les dos d’âne. Il y en a partout et pas des petits.
Sinon, C’est plat, les paysages changent peu, il y a de l’eau partout et un peu de pluie… Et donc : pluie +chaleur =🦟🦟 !!aïe, aïe
Quelques ex de maisons colorées
Celles-là sont entretenues et propres, mais souvent, on voit :
Et une humidité incroyable ! nous sommes tout moites, y’a de l’eau partout
Joli petit point de vue, désert… Ah non, il y a des pélicans
Et ici à la ciudad de Carmen, un iguane en plein centre ville, il doit aimer la musique latine 🎶. Ok, et les poubelles sûrement.
En partant le lendemain, les rues sont inondées tellement il a plu dans la nuit. Devant notre interrogation sur le chemin à prendre, une dame en scooter nous propose de la suivre jusqu’à la grand’route.. Sympa, non ?
Ensuite nous allons prendre une route qui longe la mer jusqu’à Sabancuy . Cette route est droite, plate, passante mais y’ en a pas d’autre ! En revanche, parfois nous longeons des paysages de rêve(juste pas nettoyés) parfaitement déserts, des plages privées aussi, souvent.
Peut-être y a-t-il du monde le week-end…. Regardez plutôt
Oui, il y a du vent… Et de face pour nous, alors nous faisons de petits parcours chaque jour… Environ 50km
avec une nuit en camping au milieu
A l’abri, sur le béton car nous arrivons sous la pluie….
Chaude,
des averses en fait,
On nous met à dispo un hamac.. Le top
Avec le bruit de la mer
Nous laissons nos vélos à Sabancuy pour aller à Campeche. C’est à 120km au Nord et il faudrait quasi revenir sur nos pas, alors que notre route part à l’est pour aller sur la cote caraïbe vers le Belize. Alors, ce sera en bus aujourd’hui.
Jolie ville colorée, Campeche, avec des remparts, touristique aussi.
Allez, nous quittons la mer et le golfe du Mexique pour une traversée en 6 ou 7 jours vers l’est afin de rejoindre la mer des Caraïbes.
Un petit graissage après 1 mois d’utilisation et surtout après le bord de mer 🏖️
Après quelques jours de grandes routes, nous aspirons à un peu de calme. Des routes un peu plus petites, avec, on espère, moins de camions.
aah ! Enfin Tout seuls😀, c’est apaisant
Euh… raté. C’était Juste sur une journée !
Après une journée de pluie 🤪, retour d’un énorme trafic, notamment des camions. Extrêmement bruyant.
Cela est dû à la réalisation d’un grand projet : le « train Maya » qui doit faire le tour du Yucatan et chiapas, soit 1500 km, pour relier les grandes villes touristiques. Cela entraîne une activité énorme : transport de matériaux, terre, ballast, des centaines de personnes (des femmes surtout) font la circulation pour que les camions puissent entrer et sortir des chantiers… C’est colossal, cela fait travailler beaucoup de monde, des habitants interrogés me disent que c’est bien… Oui mais le tout passe à travers d’immenses forêts, sans parler des populations autochtones déplacées …
Du coup, tous les hôtels sont complets avec tous les ouvriers qui bossent sur le projet…
On a quand même réussi à trouver : soit une gois, une chambre chez l’habitant, soit un campement en pleine forêt ….
Réserve biosphère calakmul.. Attention 🦟🦟, petites bebêtes et bruits de la forêt tropicale 🐸🕷️
Heureusement, il y avait un petit bungalows, on a pu se mettre à l’abri, en pleine forêt
Joli!
On voit pas bien, mais c’est tout cassé et inondé. On nous parlait de lagune…
Mais, c’est un peu comme dans la plupart des villes et villages : mal fini, abîmé ou cassé, pas entretenu, quoi 😏
Autre conséquence du projet du train : un hotel a refusé de nous prendre car pas de personnel.
Tout le monde travaille sur le projet 🥴 on se demande comment ils financent tout ça ! L’avenir dira si tout cela sera profitable à tous, à long terme … Les chiffres annoncés pour les retombées sont démesurément optimistes et la cicatrice écologique risque d’être sévère… 😢.
En tout cas, nous avons du modifier nos journées vélo 🤪 pour trouver des hébergements disponibles
Là, nous sommes en pleine forêt en haut d’un mirador 🔭
Mince, Il y a un problème sur le vélo de Jacques qui fait un gros bruit de chaîne.
Allez, vélo suspendu par la selle, faut chercher une solution 👨🔧👀 En fait, lors de la révision faite en magasin en France, la chaîne a été mal montée… Hop, au boulot le mécano, faut remettre ca d’équerre ⛑️🔧
Et voilà, c’est remis, ça va aller mieux
Miam
Dans ce bon p’tit restau de rue Mexicain, nous avons rencontré un couple de jeunes Français, c’était sympa d’échanger avec eux. On rencontrera d’ailleurs beaucoup de Français à partir de maintenant. On aime bien, nous !
Nous laissons nos p’tits vélos à Xpujil, pour visiter un super site archéologique Maya classé au patrimoine mondial de l’Unesco… Juste magnifique ! 👏 il se dégage une atmosphère très forte avec la forêt tout autour, et pas de boutique de souvenirs ni de coca cola pour le moment 😊
Et en haut de la pyramide principale :
nous passons presque toute la journée avec 3 jeunes Français super sympas, c’était top 👍
Et un joli petit bungalow en ville pour la nuit
Nous continuons notre route avec toujours la même difficulté à s’héberger. Dans son article, Jacques vous parle des routes toute droites etc, c’est quelque chose, quand même 🚛🚚
Là, nous posons notre tente chez l’habitant, sur la terrasse, sous les toles, près de la route 😬
Avec notre notre petit niveau d’espagnol, nous avons quand même réussi à échanger avec la dame qui nous héberge, sur tous les fruits et légumes de nos pays respectifs..🥑🥥🍓🍍🍌🌶️ Sympa !
Voici sa cuisine, qui est à l’extérieur de la partie dure de sa maison (juste composée d’une chambre que l’on distingue un peu derrière la porte ouverte)
Elle vit seule ici. Ses 7 enfants (courant ici) travaillent ailleurs. Elle se débrouille pour vivre, elle fait à manger, propose douche, lavage de vêtements aux camionneurs. Nous serons des clients un peu différents 😂
Le canapé est également dehors
Mais comment peut-on vivre dans un bruit pareil. Entre les chiens et les camions, la nuit ne fut pas triste 🥴😱
Nous arrivons maintenant à Bacalar sur la côte des Caraïbes, plutôt sur un grand lagon juste avant. C’est très touristique, nous y resterons 3 nuits….visite-repos, lavage-repos, baignade-repos, tour en bateau-repos…vous avez compris quoi !🏖️
Oooh, que c’est dur la vie de retraités
Y’a mieux le lendemain : petit tour en bateau sur la lagune.. 🤩Ooohhh
Quelle eau ! Chaude en plus, c’est dingue
Nous comprenons mieux maintenant pourquoi les touristes vont dans le Yucatan, c’est un peu plus au nord, il paraît que c’est encore plus beau… Mais aussi beaucoup plus cher et pas sur notre route. Nous devrions voir de très beaux endroits paradisiaques au Belize également.
Nous rencontrons Francine et Gildas, 2 Français de la Mayenne en voyage de noce.. Il est agriculteur, alors vous comprenez pourquoi le lien s’est fait immédiatement. On arrivait plus à partir ce matin. Regardez comme ils sont beaux tous les deux
Bon, allez, nous repartons pour nous rapprocher de la frontière.
Chetumal est une ville surprenante, propre, de larges rues et larges trottoirs, des magasins partout.. En fait les belizéens y viennent massivement le week-end pour y faire des courses, car la vie au Belize est très chère.
Nous trouvons une superbe auberge de jeunesse
Un p’tit plouf dans la piscine,
Visite du musée de la culture Maya. Très intéressant.
Il y a aussi quelque chose dont je n’ai pas parlé et qui nous a fait sourire parfois : Les coccinelles (voitures) . On en a vu énormément au Mexique. Parfois dans un drôle d’état, à croire que tout le parc de vieilles voitures a fini ici. Elle sont aussi parfois customisees, colorées, souvent bruyantes, mais le bruit ici, c’est normal🤪 !
Et bien, si entrer au mexique fut facile, en sortir avec les vélos, c’est une autre histoire 🤕
Nous arrivons à un poste de controle, on nous dit qu’il faut d’abord le tampon de sortie du Mexique,mais c’est pas ici, il faut aller à l’autre pont… Mais vous pouvez passer par là…. On y va ,on arrive au poste immigration… Il faut le tampon de sortie… C’est pas là, il faut repartir et aller vers l’autre pont…. On y va, on nous arrete plus loin : vous ne passerez pas en vélo, il faut repartir vers l’autre pont….il est où ce maudit pont? . Allez re re demi tour, on trouve le fameux pont…. Oui, mais on passe pas à vélo, faut prendre un taxi…. 🥵🥴☠️…. On attend et finalement un taxi passe et nous propose de nous passer, chacun notre tour…. Ben oui mais on a plus d’argent mexicain nous !! Au secours 🙄🤪
Finalement, je monte la première, il m’emmène en taxi avec mon vélo dans le coffre, d’abord récupérer le fameux tampon de sortie du Mexique qui était juste à 50m 🙄 puis en zone libre ou je peux retirer de l’argent 🥳puis me dépose au poste d’immigration du belize. Je le paye pour nous deux et il va chercher Jacques qui m’attend… Je ne suis pas tranquille 🤫, on ne peut plus se joindre par téléphone (pas de réseau) Jacques n’a plus un centime et il ne sait pas parler un mot d’anglais ou d’espagnol. Finalement il arrive, avec son vélo qui dépasse de la voiture et on demande notre visa avec notre porte monnaie bien allégé… Et 2h passées pour juste un tampon sur le passeport… Quelle galère !
Vélo sorti du coffre au poste d’immigration
C’est parfois plus difficile avec les vélos, on ne sait pas vraiment pourquoi..
Bon, voilà, nous quittons finalement le Mexique après :
- 41 jours de voyage
- 1 422 km
- soit 102 heures de pédalage
- ou 27 jours sur nos p’tits vélos
- 6923 m de dénivelé +
C’est un peu moins que prévu, car notre forme de départ ne nous permettait pas de franchir les montagnes avec nos chargements
et c’est un pays immense ! Alors nous avons pris 2 fois le bus et pris pas mal de temps de repos… Nous profitons aussi de la retraite 🤭 et de ce qu’il y a à visiter.
C’est un pays souvent bruyant, assez pauvre globalement, mais vraiment très accueillant et sa musique si entraînante 🎶. Ils ont le sourire ici. Qu’est ce que c’est agréable !
Ce n’est certainement pas le plus intéressant à vélo car le réseau routier n’est pas très développé et nous avons du emprunter des grandes routes avec beaucoup de camions…
😀Mais nous sommes contents de notre parcours, et surtout de la gentillesse des Mexicains 🤠😀
Maintenant, allons voir ce qui se passe dans le pays voisin, le Belize !
