Les champs du Belize

    A découvrir un petit pays calmos et cosmopolitain.

Nous voici dans un petit pays : le Belize.

La première impression  : plus de propreté, plus entretenu. Ca demande à être confirmé.

Une chose est sûre, le bord des routes est entretenu, fauché, élagué contrairement au Mexique où ce sont les véhicules qui coupent les herbes et les branches qui s’approchent de la route formant parfois des tunnels.

Oh je m’égare. Les champs sont bien autour de nous. Pour le moment, la canne à sucre est la seule grande cultures qui domine.

 

 

 

 

 

 

Nous avons emprunté une piste sur 50 km. De chaque côté, d’immenses plantations de canne.

 

 

 

 

 

 

Malheureusement, des zones sont encore défrichées, le bois est brûlé sur place, la canne va sûrement venir remplacer ces forêts..

Un peu plus loin, (comme au Mexique) beaucoup de terrains sont dans l’eau, des friches, des marécages, des fossés où l’eau stagne à proximité des maisons.

 

 

 

 

 

 

Ici, une petite plantation de bananiers. Miam miam, nos bananes quotidiennes.

Maintenant, nous arrivons sur une zone d’élevage bovins viande, dans de grands ranchs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Des ranchs très bien entretenus avec des entrées tondues, des allées plantées d’arbres.

Confirmation d’un pays qui fait attention à son environnement.

Bon n’exagérons rien c’est pas la Suisse, l’Allemagne ou encore l’Autriche. Nous sommes en Amérique Centrale et doucement le matin pas trop vite l’après midi ! nous sommes sous les tropiques, il fait chaud et très humide. 🙄

 

 

 

 

 

 

Tout est très vert partout. Forcément, de l’eau, de la chaleur toute l’année et des touristes qui rougissent comme des coquelicots.. 😊

Une petite pause de 2 jours sur une île paradisiaque avec une eau d’une limpidité remarquable.

 

 

 

 

 

 

Nous voici maintenant repartis en direction du Guatemala. Sur 50 km, rien à voir à gauche, rien à droite juste une route devant nous qui traverse d’immenses étendues peu fertiles que  l’homme n’a pas façonné.

 

 

 

 

 

 

 

 

De temps en temps, quelques maisons.

 

 

 

 

 

 

Ici des mangroves sur des dizaines de km

 

 

 

 

 

 

Là aussi, la nature est intacte avec un peu d’eau bien sûr…

 

 

 

 

 

 

Le relief commence à changer doucement, nous approchons des massifs. Apparition de cultures de canne à sucre dans les bas fonds très fertiles.

Une petite halte de 2 jours dans un magnifique Cabanas dans la forêt, va nous permettre  de découvrir ce qui se cache dans les contreforts de ces collines

Allez c’est parti. Une paire de chaussures un peu plus couverte et nous nous enfoncons dans la forêt en empruntant un sentier.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin, nous traversons une petite rivière sur des pierres et là surprise… quelques maisons et des champs travaillés.

 

 

 

 

 

 

 

 

Échange avec un agriculteur qui sème des haricots en faisant des trous avec un bâton. Un plantoir en quelque sorte. La parcelle a été débroussaillée à la main, brûlée, et maintenant il plante tranquillement avec un grand sourire. Zéro  machine. Nous échangeons sur nos métiers identiques mais pourtant avec des méthodes si différentes.

 

 

 

 

 

 

Il nous montre le maïs qu’il a semé avec la même méthode, on distingue les rangées. Le sol est légé, pas compacté.

Aucun travail du sol, c’est impressionnant !

 

 

 

 

 

 

 

 

Là, il nous montre ce qu’il appelle  des calebasses. En fait, ce sont des courges de différentes formes.

Il est content d’échanger avec nous, on lui montre des photos de la ferme familliale avec des volailles.

Nous le laissons après cet échange enrichissant.

Nous continuons sur un petit chemin et découvrons une orangeraie abandonnée.

Nous avons pu observer pas mal de champs abandonnés, de maisons. Les jeunes doivent partir vivre et travailler ailleurs.

Des plantations de palmiers pour l’huile également délaissées.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les grappes de fruits  du palmier, ellrs  sont différentes de ceux que nous avons pu voir en Asie. Sans doute, il existe plusieurs variétés !!

 

 

 

 

 

 

Oh les bananes sont encore là. On en voit partout autour des maisons. Mais rarement en culture de pleins champs.

Bon, on ne voit pas tout avec nos petits vélos !!! 🚴‍♀️🚴‍♂️et on ne reste pas assez longtemps dans les pays pour vraiment le connaître.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tiens, des génisses qui pâturent dans un champ de maïs après une maigre récolte.

Au fait, vous savez tous pourquoi on appelle ces animaux des génisses ?? Oui bien sûr.!!!

Alors je ne vous le dirai pas, non mais des fois, je ne vais pas faire tout le travail 😜.

Bon, demain on remonte en selle pour découvrir, dans la campagne, une communauté, alors dodo. 😔 Si vous êtes sages, je vous expliquerai 😃

 

 

 

 

 

 

Il me manque la barbe blanche.

le père Noël va passer alors.. 🎅

Me revoici, après seulement quelques kilomètres. Nous arrivons dans une grande plaine avec de grandes parcelles et de très grosses fermes modernes.

L’élevage une fois de plus est très largement dominant.

 

 

 

 

 

 

Des parcs partout où pâturent des vaches dans une belle herbe dense.

 

 

 

 

 

 

Tiens tiens, des vaches laitières (Pie noire) mélangées avec des Brahmanes.

 

 

 

 

 

 

La photos n’est pas très nette. Difficile de voir cette race un peu particulière

Voici une reproduction qui image bien la race. Ici un taureau de race Brahmane.

Bon, je vois que vous suivez toujours. Alors voici quelques explications sur cette race un peu particulière.

Originaire d’Inde, des zébus ont été importés aux États-Unis et au Bresil. Un important travail de selection naturelle pour améliorer la comformité a été effectué tout en conservant les grandes qualités d’origine. A savoir : grande capacité d’adaptation au climat chaud, résistance aux insectes, bon potentiel de transformation des végétaux en viande. Etc.. Il existe maintenant plusieurs sous-races identifiées obtenues par croisement avec des races Françaises notamment.

J’ai eu l’occasion au cours de ma vie professionnelle de faire un voyage d’étude au Bresil (en 2013) sur l’agriculture, c’est là que j’ai découvert cette belle race dans un centre de sélection.

Bon, revenons à nos » moutons ». Je veux dire à notre agriculture si surprenante et si contrastée à seulement quelques km.

 

 

 

 

 

 

 

 

Regardons un peu quelle est cette  plante. C’est tout simplement du soja sur une grande parcelle très fertile.

 

 

 

 

 

 

 

 

Voilà un retraité passionné qui saute du vélo pour observer de plus près. 😉

 

 

 

 

 

 

Et voici maintenant une culture de maïs.

Je ne sais pas si c’est comme au Brésil, mais il est fort probable que ce soit la deuxième culture sur la même parcelle de la même année. Je vous laisse imaginer le potentiel de productivité d’un tel système comparé aux cultures de semi montagnes découvert hier à quelques km d’ici.

Oui, le Belize est décidément surprenant. 🤔

Que va-t-on découvrir au guatemala ?