Les champs du Nicaragua

    On l'attendait

Après une traversée en lanchas super belle au milieu des îles, nous débarquont sur le sable du Nicaragua les pieds dans l’eau. 🚤

Là, on comprend tout de suite que nous allons vivre ou découvrir autre chose.

Il est plus de 12h, il fait très chaud, nous avons mis plus de 6h pour franchir la frontière.😜 Le premier hôtel sera pour nous.

Oh tiens ! nous découvrons dans la rue des chevaux, des vaches qui rentrent tranquillement chez elles, personne les accompagnent.

 

 

 

 

 

 

 

Paisible je rentre à la maison..

Le lendemain nous empruntons une route béton neuve sur 14 km.

Nous découvrons un autre visage de l’Amérique centrale. Plus authentique, plus rustique où la modernité et l’ancienneté se côtoient en toute harmonie c’est agréable à observer.

 

 

 

 

 

 

Sur cette bande de terre entre Pacifique et embouchure,nous croisons nos premiers attelages.

 

 

 

 

 

 

Toujours le sourire pour la photo.

Nous croisons des cochons, des moutons, se sont les premiers ovins que nous voyons.

 

 

 

 

 

 

Pas de culture pour le moment, des parcs avec des chevaux ou des vaches.

La terre semble peu fertile, l’élevage et la pêche en mer doivent permettre à la population locale de subvenir à leurs besoins.

 

 

 

 

 

 

Voici nos vaches arrivées chez elles.

Le lendemain changement de décor, la plaine s’élargit, la terre devient de plus en plus fertile. Et surprise.

 

 

 

 

 

 

J’ai  du aller voir pour être sur, c’est  bien une parcelle de riz, il reste que les chaumes. C’est incroyable, il fait des températures très très élevées. Le riz est pourtant bien cultivé là. Les sols sont complètements déshydratés, cela signifie qu’il doit beaucoup pleuvoir à la saison humide.

Plus nous avançons sur la route, plus le vent de face se renforce.

Après avoir traversé des cultures de canne à sucre, Nous avançons maintenant dans un voile de terre que le vent arrache des terrains complètement secs et dépourvus de culture.

Regardez un peu les bourrasques de terre que transporte le vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais alors pourquoi ces sols sont nus ? quelles cultures  occupaient cette immense plaine que nous longeons depuis plus de 30 km ?

 

 

 

 

 

 

 

 

La terre nue est brûlé par le soleil. De la cendre.

 

 

 

 

 

 

Finalement je trouve un endroit pour aller voir et comprendre ce qui pouvait bien pousser sur ces milliers d’ha de terre plate et très fertile que nous avons traversée.

Ho et bien ce sont des cultures d’arachides. Voilà la réponse à mes questionnements , surprenant de voir autant de terrains d’une seule culture, sur autant de surface.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après cette découverte, Je suis interrogatif sur l’agriculture en Amérique Centrale, de grosses fermes, cotoyent une agricuture de subsistance. Quelque chose se cache  la dessous..

Je vais partir à la recherche de renseignements sur cette agricuture où ces agriculteurs.

aujourd’hui encore de très grandes parcelles où sont cultivées des arachides.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En avançant les plaines deviennent très arides et l’élevage est de nouveau présent. De grands troupeaux de Zébus pâturent tranquillement de l’herbe très sèche.

un beau spécimen de la race.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et bien voilà une nouvelle surprise quelques km plus loin des  cultures de riz.

Ce qui est surprenant c’est le stade végétatif. L’épis n’est pas encore sorti alors qu’à quelques km de là, il venait d’être recolté. Il est sans doute cultivé en deuxième culture la même année.

 

 

 

 

 

 

Un agriculteur dirige l’eau à l’aide d’un outil.

Une petite remarque au passage. Il est resté un long moment sur son portable avant de reprendre le travail.

Et oui, nous faisons le constat tous les jours. De partout, le monde entier est sur son portable. Au bord des routes les vendeurs ne lèvent parfois même pas les yeux quand nous sommes devant leurs stands, dans les petits magasins pareil !!!!

 

 

 

 

 

 

Bien sur toujours des stands de vente de fruits et quelques légumes le long de notre route🥑🥥🥜🍊🍉🍋🥤. On achète régulièrement un ananas qu’ils nous préparent pour manger tout de suite et on repart le corps plein d’énergie de vitamines et de soleil 🍍🍍.

Nous découvrons sur une vingtaine de km plein de gens qui vendent leurs productions de miel. (sur leurs portables aussi. Ils ont même pas vu que j’étais à côté d’eux)

 

 

 

 

Depuis plus d’un mois nous échangeons avec Nicolas cycliste français que nous retrouvons sur une île.

Cette île a la particularité de posséder 2 volcans et d’être la plus grande île au monde situé sur un lac..

Un petit paradis de tranquillité, certe avec beaucoup de vent d’un côté seulement.

Un peu d’élevage et culture de bananiers sur cette île.

 

 

 

 

 

 

Un cheval qui rentre à la maison chargé de banane plantain. Banane que l’on utilise pour la cuisine, les repas.

Comment résumer le type d’agriculture au Nicaragua en quelques lignes ??

Si j’ai bien compris et vu, il y a 3 types d’agriculture.

Des agriculteurs qui exploitent où font exploiter de très grosses fermes qui leurs  appartiennent dans les terres les plus fertiles du pays. Culture de canne à sucre sur des centaines d’ha, de bananiers sur des dizaines d’ha, d’arachides sur des centaines d’ha. Voir aussi d’élevage bovins.

Une autre partie d’agriculteurs plus en hauteur sur des terres moins fertiles qui survivent avec de petits moyens sur des terres souvent en location.

Et une troisième catégorie d’agriculteur qui loue à la culture  de très petites surface sans savoir s’ils auront encore leurs champs pour la récolte d’après. Ce qui veut dire même pas pour un an. Ce sont ces agriculteurs qui travaillent les pentes et déboisent en montagne sans avoir le fruit de leurs sueurs. Pour survivre ils travaillent pour les autres catégories qui les exploitent…

Bon j’ai pris un peu les raccourcis mais il semble que ce soit le fonctionnement de l’agriculture de l’Amérique centrale et ça explique bien ce que l’on rencontre sur notre route.

Des gros tracteurs ou camions dans les plaines.

Quelques vieux tracteurs russes pour la catégorie au dessus.

Et la petite motos, le cheval, même des boeufs parfois, ou le dos des hommes pour les plus pauvres.

Notre voyage ce termine au Nicaragua pays que j’ai beaucoup aimé, qui possède encore une certaine authenticité, un mélange harmonieux de culture, de mode de vie, par exemple les chevaux en ville avec leurs petites remorques qui côtoient les gros pickups et ça dans le plus grand respect des uns et des autres.