LAOS : 25 jours -1265km -nov 2019

    LAOS EST Novembre 2019

Nous arrivons du Vietnam, et pensons visiter la partie sud du Laos en allant d’abord jusqu’à Ventiane la capitale, puis descendre le long du Mékong, vers le sud jusqu’à la frontière du Cambodge.

Après une belle montée de 20 km et 1000m de dénivelé, côté Vietnam, nous arrivons à la frontière. L’arrivée est plutôt… étrange, dirons-nous !

Il a fallu payer 2 USD pour que le douanier vietnamien mette le tampon de sortie, hum, bon passons.

Coté Laos, c’est pas mieux, le visa de théoriquement 30$ s’est transformé en 34$ (+ 1 pour une photo, même si on en a donné une, +1 parce que c’est le week-end, +2 pour établir le visa). Bon, on va pas en mourir mais on se demande où vont ces petits bonus …

Ca y est, nous sommes au Laos, et c’est le douanier qui prend la photo. On a un peu froid, on est à 800 m et il y a beaucoup de vent

Alors… Avant de lire cet article, il faut vous mettre dans l’ambiance du pays : installez vous dans un endroit tranquille, en position allongée de préférence (lit ou hamac), et bien sur avec une bonne bière (beerlao). Aahh… Détendez-vous… vous y êtes ? Alors, bienvenue au Laos.

La descente qui suit sur la route n°8, est superbe…oh, mais y’a presque personne dans ce pays! personne ne klaxonne ? Pas de hello à chaque fois que l’on croise quelqu’un ? quel calme, ça nous semble bizarre. On se sent « tout perdu ». En revanche, les températures remontent, c’est beaucoup plus chaud ici. Nous sommes au début de la saison sèche.

Nous suivons la rivière Nam phao

 Ici des enfants qui traversent la rivière

Maison en bois sur pilotis

Ce sont parfois des villages entiers sur pilotis. Mais on voit aussi de très belles villas avec de magnifiques portails, des gros 4×4…drôles de contrastes.

Tout le long de notre séjour, nous sommes « guidés, conseillés à distance par Martine qui vient souvent au Laos et Christian qui y était il y a un mois. Cool, non ? Nous avons nos agents de voyages particuliers.

Pour notre 1ère nuit, nous nous arrêtons à Lak-Sao, on a l’impression de déranger le gars de l’hôtel, qui dort tranquillement sur un lit derrière le comptoir de la réception. Pareil pour acheter nos cartes SIM locales, Le 1er magasin nous vend une carte à 1€ que pour internet, dit qu’il n’y en a pas pour téléphoner. Quelle période?

Quelle capacité? Impossible de se comprendre, on verra dans quelques jours (effectivement, elle a tenu 3j, il a fallu recharger pour 5€)! Du coup, on en prend une seule. Le 2ème magasin nous vend une carte pour internet et téléphone pour un prix plutôt élevé, 10 € et s’énerve parce qu’on ne comprend pas ce qu’il nous explique, en Laos . Étrange, les Lao aujourd’hui, c’était pourtant pas l’heure de la sieste. En fait on comprend plus tard, ils sont comme ça, pas stressés, rythme lent, traînent des pieds, dorment souvent. ils aiment leur tranquillité ou jouer sur leur téléphone.

Sans rire, on en voit beaucoup dormir soit dans les hamacs, soit sous de petits abris en bois implantés un peu partout, ou la tête sur une table parfois, s’il n’y a rien pour s’allonger. On a même vu un camion arrêté sur la route, une route principale quand même, et 2 hamacs tendus entre le camion et les arbres du bas-côté… Les rois de la sieste. À leur décharge, il faut dire qu’il fait chaud ici : 33° a l’ombre sur le compteur aujourd’hui.

Petite pause boisson fraîche

 

 

 

 

 

 

Puis, on se fait une petite halte sur un point d’eau, une petite source locale. Faut y accéder par une jolie piste. J’ai l’impression que dès qu’on sort de la route principale, les routes se transforment en piste.

Direction source d’eau fraîche

Ma piscine au Laos. Un peu fraîche, mais ça fait du bien

 

Un p’tit peu de fraîcheur pour nos biclous également un peu rouges avec la piste

Ouh ouh… C’est frais

 Nous sommes sur une zone montagneuse, on cumule les dénivelés : 1000 m le 1er jour; 400 m le 2ème et 600 aujourd’hui. Mais c’est très beau.

Tranquilles, les routes !                Limestone ou calcaire

 Repos après déjeuner pour un p’tit roupillon sous abris de la chaleur : 33° à l’ombre… Pas mal pour un 12 nov

Nous continuons sur la route n°13 direction Ventiane. Cette route, pourtant la route principale du Laos, est plutôt tranquille en fait. Les Laotiens conduisent pas si mal, enfin par rapport à leurs voisins vietnamiens . Il y a pas mal de motos ou scooters mais aussi beaucoup de pick- up et des bus.

La route compte de nombreux temples

 

 

Des p’tits marchés alimentaires ou autre »… Des couteaux par exemple

 

Couteaux, pelles, coupe coupe…Bref tous ces outils que nos jeunes français n’apprécient plus trop.

 

Ici, du charbon, utilisé avec les BBQ pour les brochettes, viandes, bananes

  

 

Bananes, Ananas… Miam                                       Ou de poissons

Nous arrivons le vendredi à Ventiane, la capitale. Incroyable, une capitale aussi tranquille. En fait, elle est composée de 169 villages, chacun géré par un maire. Souvent le matin, ou le soir on peut entendre leurs discours. Nous on s’en fout, on ne comprend rien…

Nous filons tout de suite à l’ambassade de Chine qui n’est ouverte que le matin. On a lu sur de nombreux blogs, qu’on pouvait faire nos visas chinois ici. On avait prévu de repasser au Laos en Mars prochain, mais dans le nord ; ça nous éviterait de revenir spécialement ici si on les faisait maintenant. Euh, heureusement qu’on est venu vérifier car depuis 3 mois, ils délivrent des visas chinois mais que pour les personnes qui habitent le Laos. Raté pour nous. On serait venus spécialement pour rien. Il faut les faire à Bangkok maintenant. Affaire à suivre.

Puis nous allons chez Philippe et Phetsa et leur 2 filles Kalaya et Analy (Amis de Martine et Jean Luc) dans leur superbe maison au calme. C’est vraiment super de pouvoir comprendre le pays que l’on traverse avec des gens qui y résident ! Merci Martine de nous avoir mis en relation.

Notre première soirée sur leur belle terrasse… Elle est pas belle la vie ?

 Phetsa nous emmène au marché Bio de Ventiane à côté duquel se trouve un marché classique.

                                                     Riz blanc (translucide) Riz gluant (blanc opaque)             Tout est bon dans le cochon

Le poisson

 

Des vers… Euh, ça bouge partout…

On a goûté des tas de petits fruits,

Celui-là est Balaise ! Le jacquier On mange la partie la plus foncée, c’est très bon.

 

Nous faisons quelques visites également

That Liang Stupa                                          Arc de triomphe lao : le patouxay monument. Monument réalisé avec de la vaisselle. assiettes, bols, tasses                                                              Trompeurs ces éléphants là… Non ?

 4 jours à se reposer tranquillou, chez nos hôtes à Ventiane tellement leur maison est agréable. Quelques visites, un massage, des courses… Nous avons également été invités chez des amis à eux, Français qui vivent à Ventiane… Petit bouteille de blanc, cake jambon fromage, petits toasts avec du bon pain…. Le plaisir de saveurs oubliées depuis 6 mois. Très rigolo également: Phetsa nous a régalés avec du pain qu’elle fabrique, du bon beurre et un soir nous mangeons une salade avec de la vinaigrette. Incroyable ce petit goût si banal de France et qui nous a fait réagir tous les deux…. Ooh, trop bon, elle a bien rigolé une simple vinaigrette…

C’est bien joli ça, mais il faut bien repartir.

Allez, photo souvenir du départ. Oups, désolée Phetsa, tu vas être en retard. Oh là là ces voyageurs !!

Direction station de bus sud, qui ne se trouve pas au sud d’ailleurs, plutôt au nord est à 15 km de vélo. Cool, pas trop de monde, en 20 minutes billet acheté et vélo sur le toit du bus.

Mais où est ce qu’ils m’emmenent, maintenant, ils sont fous, je vais avoir peur là-haut!

 

 

 

 

 

C’est parti pour 7h de bus.

 

On ne peut pas s’allonger complètement mais ça va quand même.

 

Malheureusement, le vélo a été mal installé sur le toit du bus, à mi-parcours ils étaient un peu tombés de leur emplacement, on leur a demandé de les rattacher. Et hop, ni une ni deux, Jacques grimpe sur le toit du bus pour une petite vérification des amarres. Les Laos sont tellement cool ils ne s’embêtent pas et répondent toujours: « ça ira ça ira ». OK ok bien. Trop tard, c’est ma béquille qui a cassé. Dommage après 13 ans de bons et loyaux service de finir sur un toit de bus. Snif

Et nous voilà à Thakhek, le long du Mékong, très agréable petite ville

Incontournable bière du Laos en 640 cl.

La route qui part de cet endroit vers le sud, longe le Mékong, c’est vraiment très agréable calme, des petits villages très authentiques.

 

 

 

 

 

Petite pause sous un abri

 

 Petits villages et… leurs sacs plastiques qui jonchent malheureusement les sols

 

 

 

 

 

 

 

Allez, on traverse sans mettre le pied par terre. Heureusement on n’avait pas bu de bière avant!

Super mécano au boulot. Et hop, j’ai une nouvelle béquille avec des tubes plastiques, du gros scotch, ajouté à ce qui restait de celle d’origine.

Tous les matins c’est le même spectacle dans les villages. Les déchets de la veille brûlent devant les habitations, plastiques, branches, feuilles mortes, bouteilles en plastique dégagent une odeur âcre que l’on sent une bonne partie de la journée. Ils se bousillent la santé doucement. Ici ça brûle dans un bloc de béton mais souvent c’est juste devant la porte de la maison. Ça ne les dérange pas et les petits tas de déchets dont les plastiques qui brûlent

Voyez, la circulation dense !!………


 

 Maison sur pilotis… Propre celle là !         Sans commentaire pour celle là… Regardez en bas, les poubelles

 

Celle là est très colorée. Parfois c’est rose, violet

Ces barques là qui mesurent bien 12m de long transportent des passagers de l’autre côté, c’est-à-dire en Thaïlande

 

Juste avant d’arriver à Pakse, nous partons vers l’est rejoindre ce qu’on nomme la boucle des Bolovens. Un plateau qui monte à 1400m d’altitude, où l’on peut voir des cascades, des plantations de café, des choux, des fleurs….

 

 

Vente de petits paniers utilisés en cuisine pour le riz

Super les guesthouse. , hors des villes, souvent au rdc, on peut rentrer nos vélos dans la chambre, pas besoin de défaire nos sacoches. Oh les fainéants… Et tout ça pour un prix allant de 6 à 8 €

 En fait, pas besoin de se boucher le nez, celle ci est vide

 On trouve souvent ces poubelles dans les villes au Laos. Très bonne idée ce recyclage de pneus ! Si seulement ils pouvaient en mettre partout, les utiliser plus souvent et arrêter de jeter tout, partout et de faire brûler. Bon, cela dit, ils n’ont probablement pas de système de ramassage des ordures.

Bon, on ne vas pas se vanter, mais nous venons de franchir la barre des 10 000 km. Pas trop de problème mécanique jusque là. Une attaque de moustiques en Pologne. Une indigestion avec du poisson un peu douteux en Chine. Une dent qui se fait un peu la valise. Pas trop de courbatures. Il faut dire que nous faisons très attention et suivons un régime des plus diététique!!! Pas de bière, pas de coca-cola, ni de soda, pas de riz. Bref juste de l’amour et de l’eau fraîche. Enfin fraîche, vous m’avez compris autour de 20 degrés dans nos gourdes. En forme le Jako ce soir. Ce sont les beaux paysages que nous avons dans la tête  qui  nourrissent, alimentent notre volonté et notre force.

Véritable coup de cœur pour cette région. Ce plateau des Bolovens est vraiment un des plus beaux lieux du Laos. Des montagnes, les routes sont belles, nous traversons des plantations de café, cultures de choux légumes, fruits de la passion, des cascades, des fleurs… C’est frais, c’est vert.

 

Cascades de Tad lo.

 

C’est bon les touristes, vous avez vos photos, j’peux rentrer ?

 Oooh

Petit dej sur le marché : beignets et fruits

Nous y faisons de belles rencontres, il y a énormément de tourisme français ici. Une belle famille avec 2 enfants partis pour 5 mois, on n’a pas de photo mais un bon souvenir d’une partie de « UNO » avec les enfants !

 

Hello les hauts savoyards ! Patricia, Yannick et Michel

3 cyclistes savoyards rencontrés lors de la visite d’un village. Village, dont le guide « captain hook » nous a conté les traditions… J’en suis encore retournée. Des gens qui ne nous aiment pas : les blancs sont assimilés aux américains = argent, les bombes (guerre du Vietnam), ça, on comprend ; qui ne travaillent pas (ben oui, ils voient que des touristes en vacances).
Les anciens maîtrisent l’utilisation des plantes pour se soigner mais les nouvelles générations préfèrent consommer du paracetamol (on a aussi vu des canettes de bière), des plantes pour produire des fils pour tisser des vêtements, ils mangent tout (sauterelles, grenouilles, fourmis : j’ai goûté une fourmi crue sans la tête, enlevée par le guide, c’est étrange à mettre en bouche, mais bon petit goût citronné) ils vivent ensemble dans une même maison, ça peut vouloir dire jusqu’à 50 personnes, celle du guide en compte 26. Si quelqu’un a un accident et meurt, mauvais karma, toute la famille part dans la forêt pendant 4 ans, euh!

Par contre, là où je suis choquée, les filles sont mariées dès 8 ans, la famille du garçon paye (avant c’était des buffles), la petite quitte sa famille pour celle de son mari et peut avoir son 1er enfant à 14 ans, une enfant quoi,, … la polygamie est de rigueur… Plus ils ont de  femmes, plus il y aura de la main d’œuvre qui travaille dans les champs, moins ils en font ces messieurs… Que le monde est cruel!

En voilà encore un autre exemple d’ailleurs :

 

Des coqs souvent chouchoutés mais enfermés sous cloche, et :

 

 

 

Cette activité passionne ces Messieurs

 

Allez, on se calme la féministe…. C’est bon de voir aussi que le monde est beau

Ca va mieux comme ça

On continue notre route,. Pour une autre cascade près de Paksong

Cascade de Gneuang                    Pont en bambou…

 Cascade de Tad fane. 220m de chute d’eau, impressionnant

 Une tyrolienne surplombe cette cascade de Tad Fane. On arrive trop tard mais notre Jacko, il aimerait bien y aller, on ne le tient plus… Tiens ??? OK, on ira demain matin…. Suspense, va-t-il vendre son vélo et changer de mode de déplacement ?

Ca y est, on l’a perdu. Même pas peur !

 

 

L’arrivée du champion

 

Et voici ce qu’il en pense: c’est un peu impressionnant, il ne faut pas avoir le vertige, juste 350 m de vide sous les pieds sur 270 m de long pour la plus longue. Quatre tyroliennes pour enjamber 4 grands ravins au dessus de la forêt tropicale et ses cascades. Ça décoiffe un peu, les sensations sont fortes et le paysage magnifique vu du ciel.

Retour sur terre, nous remontons sur nos montures pour 30 km de descente, ça décoiffe aussi. Ah oui mais dès que nous voyons des ananas sur le côté…. Debout sur les freins et petite halte pour se partager ce délicieux cadeau de la nature.

Nous longeons ensuite le Mékong direction Champasak et les 4000 îles. Mais, là surprise, nous retrouvons les hauts savoyards qui sont dans une guesthouse à 200m. On se retrouve le lendemain matin au p’tit déj pour aller visiter le Vat-Phou ils nous font profiter de leur guide, merci à eux !

C’est un complexe religieux. Une combinaison d’architecture Khmer, Hindou. Certaines inscriptions datent du 5ème siècle, puis destruction et reconstruction au 12 et 13ème Siècle.

Sanctuaire principal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous reprenons la route, enfin plutôt des pistes, direction les 4000 îles. On se fait secouer comme des pruniers et quelle poussière !

Piste et poussière

On se plante un peu de piste, il va bientôt faire nuit, on décide de bivouaquer, ça faisait longtemps et ça nous manque toujours un peu au bout d’un moment. On demande dans une maison si on peut rester sur leur carré de terrain qui était vert. Ils sont très surpris mais ils acceptent quand même. Nous sommes un peu les bêtes curieuses, je suis un peu gênée au milieu de tout ce monde. Tout le monde vient, nous regarde, une dame un peu âgée s’approche et commence à me toucher partout… Peut-être pour voir si j’étais une fille.

 

Ils n’en ratent pas une seconde, ils nous observent, touchent, rigolent

Il faisait au moins 30 degrés, j’étais en nage, ça devait se voir : On nous propose de nous laver:

 

 

 

 

 

 

Salle de bains locale, à l’extérieur. Moi, j’ai dû garder mes vêtements

 

Nous arrivons aux 4000 îles par le nord. Superbe havre de paix… Enfin presque, vous verrez. Il faut traverser les différents bras du Mékong en « ferry » disons plutôt : barge locale.

Ca négocie

                                                                                C’est parti !

1ère ile Don Khong : super calme, on est au début de la haute saison, mais il n’y a presque personne. On trouve une belle chambre pour 6€, dîner et petit-déjeuner sur terrasse, vue sur Mékong. Chouette !

Slurp, jus de fruits frais
Environ 10 Km plus loin, 2ème île Don Som : pas de route, ni voiture, pas d’hébergement, ni restaurant, très sauvage.

De nombreux petits ponts, parfois un peu défoncés, mais ça passe !

Des habitations le long du chemin/sentier et du Mékong.   Sentier de l’île Don Som

 C’est superbe. Il y a 2 « plages » ou assimilées plages sur cette île, on trouve quelques bricoles à acheter dans une petite gargotte et on décide de rester dormir, sur l’île, au calme au bord de l’eau …. Ça, c’est ce qu’on croyait

Petit bain rafraîchissant pour commencer

 Notre plage déserte. Ou presque, il y a des bateaux de pêcheurs, des enfants qui se baignent plus loin

Aah, coucher de soleil sur le Mékong

 

Dur dur ! Cette nuit, notre bivouac de Don-Som à mal tourné . On était super bien installés, la tente posée, les vélos à côté, attachés quand même, les sacoches dans la tente que l’on ferme avec la moustiquaire. Après le coucher du soleil, on fait un p’tit feu juste à 3m, à peine de la tente. On mange : soupe, bananes, gâteaux… quelqu’un vient nous parler et reste en face de nous au moins 10 minutes comme ça à nous regarder et fumer. Sur le coup, on n’y prête pas attention, on a l’habitude de ça.

bivouac sur la plage

 Quand je retourne au vélo, ranger mon couteau dans sa sacoche, je trouve par terre quelque chose qui aurait dû être à l’intérieur de ma sacoche de guidon (que je laisse toujours sur le vélo) . Peu de monde sait comment l’enlever, normalement, ça craint pas. Normalement!!!

J’enlève toujours, bien sûr, mon sac à main avec papiers lunettes et argent local, et je laisse toujours la pompe à vélo, ficelle, scotch, couteau, clés de vélo, anti moustique. Mince, elle a été visitée et il ne reste que l’anti-moustique. On râle un peu et surtout, on a rien vu, alors qu’on était à côté m! Oups… On se dit que c’est pas grave, on enlève la sacoche guidon, on déplace les vélos en les collant à la tente. Puis, en se couchant, Jacques veut prendre son p’tit oreiller gonflable et là : oh non m! On nous a volé sa grosse sacoche verte ou il y avait duvet, oreiller, filtre à eau, vêtements, tablette, un peu d’argent…. On sort, on vérifie les vélos, on voit que ma petite sacoche de selle de réparation, chambre à air a disparu également mon était juste à 3m en train de manger et on a rien vu… Bon on ne peut rien y faire… Comment va-t- on faire sans cette sacoche, comment et où en trouver une…. Et le super duvet, l’argent environ un mois de budget de voyage. Impossible de dormir. De nombreux pêcheurs et chasseurs s’approchent, éclairent la tente, certains avec des arbalètes, tout ça de nuit on en mène pas large, peur qu’ils reviennent… Vers minuit, on entend des pas, quelqu’un rode, tousse, fait du bruit, puis on nous lance du sable sur la tente pour nous faire sortir, on a fait un de ces bonds. D’abord on bouge pas, mais après,  je sors et je vois la grosse sacoche verte qui était déposée près de la tente…. Peu rassurés, mais contents, on la récupère, on fait le bilan : il manque l’argent, la tablette ainsi que divers trucs. Ma chambre à air et nécessaire de réparation remis dedans, l’oreiller gonflable et le filtre à eau sont là mais les housses ont disparu … Le matin, a proximité, on retrouvera la boîte réparation pour les pneus, des rustines. Ils ont du faire le tri juste là à côté ! On est fatigués, brassés tristes….

Ça va être difficile pour nous, de faire confiance maintenant, on sera plus sur nos gardes, c’est moins cool. Dire aussi que parfois on négocie pour 1€ et là, paf, un mois de budget qui s’envole et sûrement un peu d’angoisse pour nos prochains bivouacs. Le soir, à notre guesthouse, on nous dit que certains jeunes se droguent et cherchent de l’argent et que rester dehors n’est pas sécurisant.

 

Bon. on repart vers l’île suivante, Don Det, très touristique, on y prend un petit déjeuner et on recherche une guesthouse pour nous remettre de ces émotions.

Faut pas se laisser abattre, quand même. Un p’tit remontant Jack ?

Couché de soleil sur le pont Français entre Don-Det et Don-Khon.

 Et le lendemain, on opte pour une journée organisée kayak + visite de cascades + voir des dauphins d’eau douce « dauphins de l’Irrawaddy » …

En route pour le kayak

 

 

 

Très belle journée, on s’est régalé.

 

 

 

 

Allez, rame un peu, quoi ! Me dit Jacko

 Cascade + baignade

Transport des kayaks pour traverser une île

 

La cascade principale Phapeng. Magnifique

 

 

Et on retrouve nos amis hauts-savoyards qui viennent d’arriver. Puis encore une journée de repos sur l’île, avant de partir pour le Cambodge.

Dernière île et passage de rivière

De Don Khon à Don Saddam

 Puis le passage frontière Lao… Je dirai « à la Lao » : On réveille le douanier qui demande 2USD pour poser le tampon de sortie.

Bye bye le Laos et la tranquillité Laotienne. Dommage qu’il y ait eu ce vol qui nous a contrarié mais c’est vraiment un pays à visiter. En vélo, c’est génial pour la proximité avec les habitants… En moto /scooter, comme eux, ça doit être parfait aussi.

Si tout se déroule comme prévu, nous devrions revenir dans la partie nord du Laos en Mars 2020 ….à suivre pour le moment, découvrons le Cambodge… Byyye !