Les voici les voilà nos champs du Cambodge.
Mais où sont donc passées nos rizières? Disparues, elles laissent place à une immense plantation de bananiers que nous longeons sur plusieurs km. Miam-miam enfin un peu dégoûté à force d’en manger…
Cette zone est également occupée par des plantations d’hévéa à perte de vue, dont on récupère le latex en faisant une saignée sur le tronc pour la fabrication du caoutchouc de nos pneumatiques.
Récupération du fameux trésor.
Jeune plantation de pneumatiques hi hi…
Allez ne rigolez pas ; au même titre que les palmiers, ces plantations provoquent un gigantesque déséquilibre dans la nature. Nous sommes conscients des dégâts des palmiers avec les « fameuses » huiles. Mais beaucoup moins avec les hevéas qui nous permettent de rouler sans se soucier des dégâts que nous causons !! Le Cambodge est le huitième producteur mondiale de latex. Les plantations Cambodgiennes sont très performantes, le sol et le climat sont très favorables et permettent d’être les plus productives du monde.
De très grandes plantations de manguiers également. Premier constat : les structures d’exploitations agricoles sont imposantes dans ce secteur. Nous croisons des tracteurs Russes. Tiens tiens y aurait il un rapprochement à faire avec la politique du pays ? Pour les novices en mécanique agricole, les russes ne possèdent pas de matériels très sophistiqués, c’est du très rustique je dirai.
Sur ces manguiers les fruits sont protégés.
Nous nous rapprochons une fois de plus du Mékong et, surprise surprise, le riz est de retour. Je ne suis pas expert en riziculture, dans le Trièves c’est un peu frais voyez vous. Mais il me semble que l’on doit faire ici deux récoltes par an. Les plantations sont pour la plupart encore très vertes.
De la chaleur de l’eau je grandis pour vous je « ris »….
Oh les oreilles des bovidés sont bien longues ici, et pourquoi une bosse, une robe toute blanche aussi. Ce sont tout simplement des grands zébus. Ils sont pour la plupart logés sous les maisons où très proche.
Imposants par la taille mais pas par le poids, un peu maigres ces bestiaux .
En arrière plan une maison Cambodgienne
une bête de concours, impressionnant de par la taille. Pas trop d’accord pour la photo…
Nous sommes très proche des berges du fleuve qui est à sont niveau le plus bas libérant ainsi de grandes surfaces mise en culture avant la nouvelle remontée des eaux. Beaucoup de légumes haricots etc… Du maïs récolté tous les jours pour manger les épis cuis à la braise ou à la vapeur et le reste de la plante pour nos zébus. Bien sûr le transport se fait avec nos petites motos favorites.
légumes : ici des haricots.
Oh Oh regardez un peu comment on transporte les objets ou matériaux les plus divers dans ce pays.
Non ce n’est pas un montage photo, mais une petite moto qui tire un bon chargement.
Incroyable non ?
ici, nous croisons un convoi de charbonniers, direction Phnom phen 150km plus loin.
Intéressons nous un peu à ces engins remarquables
La base : une petite moto renforcée. La selle coupée pour fixer l’attelage. Les suspensions arrière doublées voir triplées. Les rayons de la roue arrière remplacés par des rayons fabriqués dans du fer à béton de 8 millimètres. Bref, un vrai chef œuvre d’ingéniosité.
Un peu plus en détail pour les amateurs.
ici l’articulation.
Et pour les longues distances comme ci-dessus, on rajoute des réservoirs à essence sur la remorque et encore plus étonnant des réservoirs d’eau qui vont servir à refroidir le moteur via un goutte à goutte sur les ailettes du moteur, le système D quoi !!!. Tous les 20 km, nous doublons notre convoi, en panne sèche. Le réservoir du chauffeur étant vide, cette fois il faut remettre une petite bière, manger une soupe et ça repart.
Incroyable. Regarder un peu le chargement de mangues. Plusieurs centaines de kg +le poids de la remorque.
Et voici le système de refroidissement rudimentaire mais semble-t-il efficace
Dépêchez vous un marteau, un peu de fer, de la soudure, une petite moto, un essieu de vieille voiture. Quelques heures de travail et vous allez pouvoir construire vous même un nouveau modèle de camping-car pour venir nous rejoindre. Vous avez toutes les astuces… On vous attend. Ah n’oubliez pas le hamac.
Il est temps que je vous parle des BAMBOUS. Vous savez ! Ces grandes plantes qui peuvent atteindre 10 m de haut qui poussent très vite et le long des cours d’eau. Elles sont sous nos yeux tout le long du Mékong et ont de multiples utilisations. Barrière pour protéger les cultures, les maisons, les chantiers, échafaudages des maçons, radeaux, ponts, contenant pour la cuissons, etc etc.
Je monte dans le ciel, je m’appelle bambou
Bien sûr aussi des corbeilles. Comment peut-on faire une corbeille avec un bambou de 10 m de long et 20 cm de circonférence ? Facile mais avec de la patience. On partage le bambou en long sur une extrémité avec un outil tranchant, puis on le pousse sur un coin en bois pour le fendre en deux tout le long, et on recommence cette opération sur la moitié et ainsi de suite jusqu’à obtenir des petites lanières de quelques millimètres d’épaisseur. Et maintenant on confectionne nos paniers.
Partage préparation des bambous.
Et voilà regardez monsieur ce que je fais. Garantie made in Cambodgia
Joli non !?
Je vous glisse un petit secret. Certains confectionnent même des vélos en bambou qui sont paraît-il très bien.
Mékong ici Mékong là. Une véritable richesse pour les pays qu’il traverse. Tout le long de ses berges l’homme s’est installé. Dans chaque village, plus on descend, plus la pêche occupe une place importante. Une véritable économie qui occupe beaucoup de monde. Les hommes sur leurs barques jettent des filets sans relâche dans l’eau de ce grand fleuve en quête de poissons que les femmes vendront par la suite sur les marchés aux alentours.
Oh hisse OH hisse il est lourd ce filet.
Va et vient des pêcheurs vers le village provisoire installé sur la berge.
Tout frais.
Comment finir sans vous parler des cocotiers qui sont sous nos yeux tous les jours au bord de notre route, ils fournissent de magnifiques noix de coco qui remplissent les étalages.
Au revoir campagne Cambodgienne, nous reviendrons te voir le long de la côte, dans une quinzaine de jours après notre 2ème passage au Vietnam.
Une petite moto. Un gros chargement
Pas de doute, nous sommes à la bonne frontière et retrouvons nos chargements les plus insolites
Un chargement de paille de riz.
Je ne vais pas vous faire le coup du riz qui nous entoure, encore une fois. Ne soyons pas mauvaise langue, il nous sauve souvent de la fringale.
Allez, en piste pour découvrir une ferme de production de poivre.
Oh oui en piste après avoir laissé le bitume. Nous voici embarqués sur des chemins des plus poussiéreux et caillouteux, vent de face, bref tout ce que je n’aime pas, sur 15 km. Cathy file devant comme une anguille entre les pierres avec son petit vélo.
Nous voici arrivés. Je suis content et réconcilié avec moi même et avec mon grand vélo qui me secoue.
Après une bonne bouteille d’eau fraîche la visite peut commencer. Nous avons même un guide en Français. Ah pardon, j’ai oublié de vous dire que cette exploitation de 50 ha a été créée par un couple Franco-belge. 20ha de production de poivre, le reste étant des bananiers, de la citronnelle, du piment, du curcuma. Le tout en agriculture bio, certifié par Ecocert.
Des bâtiments d’exploitation, de transformation, de restauration, de jeux, de formation, d’habitation, de vente, un parking. Bref un méga projet. Avec un volet social régional fort intéressant.
Notre homme qui récite sa leçon par cœur nous montre les différentes variétés de poivre. Une plante grimpante qui mettra 4 ans après sa plantation pour produire. Elle s’enroule et grimpe sur de solides tuteurs de 4 m de haut, pas plus haut sinon on ne peut pas le ramasser. Après floraison, il se forme une grappe de fruits allongés. A maturité, les grains rougissent, la récolte commence alors à la main. Les grains seront triés un par un. Les rouges d’un côté, les verts de l’autre. Une partie des rouges seront conservés rouges, le reste sera dépéliculé pour devenir poivre blanc. Les verts serviront de poivre vert que l’on mange frais ici, souvent en grappe dans les plats, il faut juste aimer le poivre pour supporter. J’ai fait le test un jour en commandant un plat au poivre vert. J’ai vu arriver un petit morceau de viande et 5/6 grappes de poivres verts succulentes, heureusement que la bière était là.
Après séchage complet, les grains verts deviendront le poivre noir que nous connaissons bien et utilisons souvent dans notre cuisine comme épis. On l’utilise plus rarement pour la confection de désert et pourtant ce doit être fameux. Personnellement je l’utilise pour faire mon génépi maison.
Le tour du champ est protégé du soleil les premières années.
Le poivre de Kâmpôt est bien sur un des meilleur du monde !! Le terroir serait très favorable.
Il demande beaucoup de travail manuel. Chaque plant pousse dans une petite cuvette formée avec de la terre pour retenir l’eau en saison des pluies, sinon il est arrosé manuellement. L’exploitation dispose de deux retenues collinaires pour alimenter via des tuyaux à chaque parcelle.
Je suis votre plus fidèle épice. Je pousse vers le ciel
Un autre poivre est ici présent également. Le poivre long de Java qui entre en production plus vite. A maturité il forme une gousse très compacte que l’on ramasse aussi dès qu’il rougit. On utilise alors les gousses entières pour parfumer les plats.
Gousse de poivre de Java à maturité. Je n’ai pas retenu toute la leçon du poivre. Bon j’ai une excuse il faisait vraiment très chaud lors de la visite, plus une grosse fringale.
Oh l’étourdi. Passons à la citronnelle, une plante qui forme une grosse touffe d’herbe qui sert aussi beaucoup pour parfumer les plats.
Vous avez tous reconnu ces beaux plants de riz. Mais non voyons c’est notre citronnelle. Après notre repas au poivre, nous reprenons nos montures et décidons de quitter ce chemin infernal pour nous enfoncer encore plus dans la campagne.
Pas triste, mais tellement plein de charme de se retrouver sur un authentique petit chemin où l’on se croise à peine avec les gens du voisinage. On passe à droite à gauche avec nos vélos, pas d’excès de vitesse ici, que du plaisir. La vraie vie d’ici. Au détour du chemin, une glacière rouge sous un toit et voilà que nos deux vélos se dirigent tout seuls vers ce lieu. Une pause boissons fraîche, un petit adieu à la dame et en selle pour d’autres aventures.
C’est reparti. allez Cathy, la route est encore longue.
Nous allons découvrir aujourd’hui une ville bien particulière. Une ville ? Non, un immense chantier. Bien sûr, les champs d’ici sont ravagés.
Les « Fourmis » ont décidé de monter des fourmilières dans la ville. Des grues de partout. Les fourmis avec leurs bras mécaniques qui arrachent la montagne, d’autres qui transportent inlassablement des tonnes de matériaux sur leurs dos. Et bien sûr pendant ce temps les insectes locaux quittent et fuient leurs lieux de vie devant une telle invasion. L’homme a bien perdu la tête, plus un mètre carré de goudron intacte. Une nouvelle immense fourmilière est entrain de voir le jour.
Oh une nouvelle fourmilière en projet
Nous aussi nous décidons de ne pas dormir dans cet enfer de poussière et de bruits où les champs sont la proie de ces fourmis déraisonnables.
Nuage de poussière sur la ville. Ce pourrait être un titre de film….
Après cet intermède un peu hors des champs, nous recherchons un peu de calme, il suffit de demander à notre copain Mapsme de nous conduire. Ni une ni deux, nous voici embarqués une fois de plus dans la nature profonde, sur des pistes où nous ne croisons que quelques motos.
Plantation d’hévéas
Nous découvrons en premier d’immenses plantations d’hévéas sur des milliers d’ha de chaque côté de nous. En nous enfonçant un peu plus encore sur des pistes plus étroites, nous découvrons cette fois l’arbre de la discorde. Vous aurez deviné qu’il s’agit des fameux palmiers qu’une partie du monde rejette. Difficile d’estimer l’espace qu’ils occupent, leur surface couvre tout sur une région entière…
À droite l’hévéa, à gauche nos palmiers
Un peu inhabituel quand même. Ça change des sapins, vous ne trouvez pas ? …
En plus l’ombre est agréable…
Et voici maintenant le fruit duquel on extrait la graisse de palme.
Sur le sommet de l’arbre : de grosses grappes de fruits attendent sagement la récolte qui ne devrait pas tarder. Nous parlons souvent d’huile de palme mais il s’agit de graisse. Le fruit en est vraiment gorgé, en grattant un peu, un liquide très gras apparaît.
En vélo, sous les palmiers il faut faire confiance à notre fidèle guide, on a l’impression de ne plus pouvoir sortir de ce couvert.
Nous remontons maintenant vers le nord du Cambodge. Un jour de route nationale de trop, nous sommes fatigués, il faut être sur ses gardes en permanence. Les camions nous frôlent. Quand on voit les roues des semis de trop près, on saute sur le bas côté.
Nous repartons le lendemain de plus belle au milieu des champs où plutôt des rizières asséchées en ce moment où les zébus sont en quête d’une bien maigre pitance. Ah… un peu de calme dans la campagne nous réconcilie avec nos hôtes de voyage.
On comprend pourquoi la viande de bœuf est un peu dure ici.
C’est un peu le désert en ce moment. Beaucoup de rizières sont maintenant abandonnées
Comme d’habitude, chaque jour nous apporte de nouveaux paysages. En quelques km nous passons des rizières desséchées et brûlées par le soleil à une très vaste plaine irriguée complètement verte. Le riz est ici partout entre les canaux, cultivé sur de grandes parcelles de chaque côté de la piste rouge que nous suivons depuis plus de 60 km.
Du plat sur 60 km. le soir notre compteur indique seulement 40 m de dénivelé, ce doit être les petits ponts.
C’est un peu longuet mais tellement beau et tranquille, pas de camion, quelques voitures et motos tout au plus. Les agriculteurs s’occupent surtout de l’irrigation de leurs champs. Un peu partout, on pompe et re-pompe l’eau qui passe d’une parcelle à l’autre.
L’eau source de vie…
Cette plaine est la plus fertile du Cambodge. Elle se situe au sud du plus grand lac d’Asie dont le niveau bouge beaucoup en fonction de la saison. Nous en reparlerons sûrement dans les jours qui arrivent puisque nous allons maintenant le longer et normalement le traverser sur sa partie nord.
Ici, un agriculteur épand de l’engrais à la main.
Un « enjambeur » fait maison, pour travailler dans les rizières pleines d’eau.
Dans cette région, 85 % des gens sont agriculteurs, nous pouvons le constater le long des routes ou pistes. Du riz sèche partout, des tracteurs stationnent devant les maisons, ou sous les maisons puisque beaucoup sont sur pilotis.
Oh et voici une zone sans irrigation.
Je dirai même très sèche. Plus aucune culture. Parfois on se demande bien où nous allons arriver.
Nous avons l’impression d’être dans le désert de Gobi. Sauf qu’ ici on trouve un arbre pour une petite pause.
La grande différence aussi, c’est que malgré le soleil brûlant, pas besoin de crème solaire, grâce à la poussière rouge qui nous recouvre de la tête aux pieds et nous protège des UV . Non non ce n’est pas une blague.
Allez vas-y fonce encore plus vite camarade…
Après une pause de 3 jours, nous embarquons sur un petit bateau pour traverser le fameux lac de Tonlé Sap, encore praticable et remonter ensuite un cours d’eau
le lac de Tonlé avec une eau très boueuse.
Une des particularités de ce lac est sa faible profondeur et la grande variabilité de son niveau d’eau qui monte à la saison des pluies et descend à la saison sèche à tel point qu’il n’est pratiquement plus navigable en Février libérant ainsi de grandes surfaces de terres cultivables avant les prochaines pluies prévues dans 5 mois environ.
Comme dans beaucoup de pays d’Asie les bateaux sont à fonds plat avec des hélices escamotables qui peuvent se remonter instantanément pour passer des obstacles sans se prendre dedans, mais aussi pour pouvoir naviguer sur des cours d’eau de faible profondeur. J’ai également compris que l’eau est très boueuse sous l’effet du brassage par les hélices des bateaux qui remuent la terre du fond.
Au cours de notre trajet, nous avons d’ailleurs franchi à plusieurs reprises des filets de pêcheur qui glissent alors sous le bateau, lequel passe l’obstacle au point mort.
La pêche, bien sur est très présente voir trop présente et appauvrie considérablement le milieu. Ce lac est au bord de la rupture, l’écosystème est mis à mal par le nombre croissant de personnes qui viennent habiter sur le lac qui pêchent et créent aussi des élevages de poissons, nous avons même aperçu un élevage de crocodiles. De plus, l’eau est bien sûr pompée pour l’irrigation des terres environnantes et le tout sans aucune restriction ni contrôle.
Un système de pêche avec filet entonnoir ou épuisette que l’on remonte de l’eau emprisonnant ainsi les poissons. En remontant le cour d’eau nous avons slalomé entre ces nombreuses installations de pêche.
Une fois à terre, nous empruntons une piste complètement défoncée et pour cause nous sommes en fait sur une partie du lac où l’eau s’est retirée. Seulement praticable avec des 4×4, une vraie partie de rodéo s’engage alors avec nos montures. Au bout de 10 km nous retrouvons une piste plus roulante. Dommage c’était sympa nous avons bien rigolé au milieu de nulle part.
la piste s’améliore doucement au milieu de rares cultures
Après une journée de repos, nous voici de nouveau en selle en direction de la frontière Thaïlandaise pour une petite étape en pleine campagne, loin de l’agitation des grands axes. Nous retrouvons maintenant nos champs de manioc mais aussi les plantations d’agrumes, des orangers des pamplemousses.
Des collines d’arbres fruitiers. Ici on transporte les mangues vers la Thaïlande en vrac dans des semi-remorques. Autant vous dire qu’on ne se prive pas de cet excellent fruit.
Ici du manioc en culture intercalaire dans une plantation de jeunes orangers. On dirait que pour notre dernier jour, les Cambodgiens ont envi de nous montrer ce qu’ils savent faire avec le manioc.
Sur 40 km, nous découvrons une agriculture plutôt riche. D’immenses plantations de de manguiers partagent l’espace avec des cultures de manioc.
Sur de petits plots en bois, les femmes découpent les racines en petits morceaux pour les faire sécher au soleil…
Transport des racines ou du manioc découpé dans toutes sortes d’engins. . vers des entrepôts.
Une aire de stockage, de séchage et d’expédition.
Pendant que les agriculteurs déchargent inlassablement leurs sacs de découpe de manioc, les chargeurs remplissent les bennes des camions.
À la vue du chargement, inutile de vous expliquer pourquoi on retrouve de tout sur les routes d’Asie
Nous avons rencontré de très nombreuses unités comme celles-ci le long de la route. Comme on le voit sur les photos, un épais nuage de poussière blanche monte dans le ciel pour venir se déposer dans la campagne environnante, tout était blanc. Il devrait pleuvoir normalement dans plusieurs mois pour laver tout ça….
Nous sommes en Asie. Ce fonctionnement peut nous paraître un peu étrange au regard de nos règlementations draconiennes, mais souvent justifiées.
Il fait très chaud ce matin. Nos compteurs indiquent 41 degrés mais tout se passe bien pour le moment, le moral est toujours au beau fixe. Nous allons quitter nos amis Cambodgiens qui nous ont accueillis avec beaucoup de chaleur, de respect, malgré la pauvreté d’une grande partie de la population. Il y a dans ce pays de très grandes inégalités de revenu. Certains roulent en gros 4×4 pendant que beaucoup se battent pour manger tous les jours tout en gardant le sourire. De toute façon, la parole n’est pas libre ici, ils ne peuvent rien dire, sous peine de répression. Un pays qui sort peu à peu d’un profond et récent génocide qui a rompu la progression sociale et intellectuelle. On ressent malgré tout que ce pays est en plein développement. Espérons juste que ces améliorations profitent bien au peuple Cambodgien et qu’ils puissent en garder le contrôle…
Allons maintenant découvrir les champs Thaïlandais si vous en êtes toujours d’accord !