La douceur de vivre se partage .
Une montée comme je les aime, nous amène au sommet d’un col pour passer la frontière, une pente à 10% sur 20 km au milieu des montagnes en pleine jungle. Wouahou !! Quel plaisir d’être là. Il ne faut rien lâcher, rester concentré. Bigre, ça grimpe ! le sommet approche, il faut se faire tout petit pour croiser les semi-remorques qui prennent toute la route dans les virages. Mais quel beau spectacle à l’autre bout du monde…

Un peu vertigineux par endroit, mais tellement beau. J’espère que Cathy ne s’est pas faite écrasée par ces monstres qui nous pique toute la route.🤔
Depuis que nous sommes en Asie, nous faisons le même constat. Dans les descentes, les camions refroidissent leurs freins avec de l’eau que nous retrouvons sur les routes. Encore ce matin au sommet d’une côte, plusieurs étaient arrêtés. Le chauffeur, dessous le camion, en train d’ouvrir des vannes d’eau pour la descente. Les pauvres semi-remorques montaient à 10 km/h et ne descendaient guère plus vite. En les doublant, on pouvait voir la vapeur d’eau s’échapper des freins brûlants. Avec des pentes à 14, voire 15 % sur plusieurs km comme ce matin combinées avec des chaleurs tropicales, tout chauffe vite et nous aussi..
Après une descente d’enfer le long d’un magnifique torrent, nous retrouvons les cultures et les Laotiens.
La vallée s’élargie. Le torrent à déposé une épaisse couche de sédiments, permettant aux agriculteurs de travailler une terre fertile.
Un grand changement complètement inattendu. Ici la mécanisation semble plus développée. Des petits tracteurs, des gros motoculteurs dans les champs, et sur la route avec leurs remorques, les parcelles ont aussi grandi. Du mouchoir de poche nous passons à la serviette de table!!! La récolte du riz vient de se finir et vite ils labourent pour implanter une deuxième culture, je suppose. En fait il existe deux systèmes d’exploitation du sol :
Les rizières irriguées sur lesquelles il est possible de faire une deuxième culture et les rizières non irriguées qui servent de pâturage pour les vaches après la récolte du riz, pendant l’hiver dite saison sèche où il ne pleut quasiment pas.
Il est intéressant de constater que chaque pays possède des machines, et des méthodes différentes pour faire le même travail.
Encore une adaptation. Voici ce que nous voyons très régulièrement. Et chacun un modèle sur mesure bien sûr pour un usage bien spécifique.

Ici une marchande ambulante et avec le sourire la miss pour la photo ou le photographe on ne sait pas !🤔
Sur les pentes, le manioc est très présent.
Nous n’avons quasiment pas vu de tracteur en Chine ni au Vietnam. Il faut arriver au Laos pour voir ces tracteurs Kubota (made in Japon) qui servent à labourer les rizières mais aussi à les remodeler, les agrandir avec leurs lames à l’avant. Ils servent aussi beaucoup comme engin de travaux publics, il est courant de les voir en action au bord des routes.

Le manioc est coupé en petit morceaux, il sèche au soleil avant d’être transformé en farine je suppose.
Nous descendons maintenant le long du Mekong, les rizières sèches, occupées par les vaches sont très nombreuses. La canne à sucre apparaît, par ci par là.
Des rizières, encore des rizières, et toujours des rizières. Dommage, la récolte est pratiquement terminée, il fait très chaud nous sommes en pleine saison sèche. Ce doit être magnifique quand elles sont pleines d’eau, nous verrons peut être ça le printemps prochain puisque nous allons revenir dans le nord du Laos pour pouvoir aller en Chine s’ils nous acceptent. Nous reviendrons sur ce sujet au printemps.
Bref. revenons à nos moutons !! Au fait ici pas de moutons mais des chèvres un peu partout sur les routes bien sûr, au resto aussi. Si si ,toujours prêtes à chaparder une boisson ou autre chose. Vous comprenez, elles ont l’habitude de fouiller dans les nombreuses poubelles enfin plutôt déchets qui jonchent le sol de partout.. Ah ne parlons pas de ce qui fâche et abîme une fois de plus ce beau pays. Peuple Lao, fais attention sinon les emballages inutiles que tu utilises en permanence pour tout et n’importe quoi, vont te perdre, te détruire…
Aujourd’hui nous sommes dimanche. En nous dirigeant vers le plateau de Bolovens nous croisons nos engins préférés, celui des agriculteurs Lao. Ils sont de sortie et emmènent avec eux toute leur famille souvent nombreuse .
Finalement, pas besoin d’attendre pour voir des rizières avec leurs trésors. Nous avons pris un peu d’altitude et nous trouvons des récoltes de riz avant la montagne.

Les petites gerbes de riz sèchent et attendent le battage. Oh, nos moisonneuses préférées vont être au chômage. 😉
Je sens que vous en avez marre que je parle du riz. 🤔Ça tombe bien puisque ce qui était prévu au programme arrive. La montagne est devant nous avec des plantations de manioc de partout dans les terrains fertiles, mais aussi au milieu d’énormes cailloux de roches volcaniques.
Mais au fait, la route monte toujours depuis ce matin avec des bons petits raidillons. Nous sommes à 1000 m d’altitude et maintenant, ce nous étions venu voir est sous nos yeux, des paysages magnifiques et des plantations de café de partout avec des hommes et des femmes qui s’affèrent pour la récolte.
Nous pouvons aussi voir des cultures de légumes. Des pommes de terre, des salades, des choux, aromates, courgettes, courges…

Quand les cars sont dans les choux…pardon le contraire ! celui-ci en est rempli… Il vous reste une place monsieur oui, mais dans les choux…
Oh ça monte toujours en pente douce au milieu des plantations , je me sens pousser des ailes avec le vent dans le dos et je me régale sur mon vélo , tant pis je vais fausser compagnie à Cathy un moment. Je me mets en danseuse, debout sur mon vélo, pour gravir cette montée avec ivresse. Du bonheur à l’état pur. J’ai l’impression d’être sur mon vélo de course pourtant j’ai 30 kg de plus.
Le soir, en relevant les compteurs, surprise : nous venons de faire une montée de 60 km, un record pour le moment, l’altitude sur le compteur indique 1470m . Ah, la montagne, c’est bien mon élément préféré.
Commentaire de Cathy : gloups, pourvu qu’il ne veuille pas gravir le Tibet avant de rentrer !!!
Demain une autre aventure m’attend 🤫 je n’ai pas pu résister (voir l’article le Laos à vélo)
Après un petit tour dans les airs, prenons le grand air de la belle descente qui nous ramène dans la plaine au bord du Mekong. Et, oh surprise, des cultures de riz. L’eau est pompée dans le fleuve pour les cultures mais également pour les maisons.
Une nouvelle « culture » spécifique pour les Laos ! Le charbon de bois est très utilisé de partout le long des routes et sur les marchés : pour les brochettes de poulets, des morceaux de porc, des boulettes de viandes, ou pour les fritures des beignets de bananes ou de patates douces, hum un régal.
Ils fabriquent des petites charbonnières, en terre et paille.
Demain nous quittons le Laos. Malgré notre petite mésaventure, nous quittons ce pays si paisible, agréable à vivre et à visiter. Nous avons pu mesurer le degré très élevé de pauvreté des populations en traversant les campagnes. L’ agriculture vivrière assure la survie des hommes et des femmes en milieu rural. Tenez bon, mais réveillez vous ! vos voisins ont les dents très longues. 🌴
hello
ras le bol du riz et du manioc , mais non je rigole .
juste pour vous dire combien vous avez du en chi……….. sur ses collines heuuuuuu montagnes . merci pour vos commentaires bisous a vous et bonne route
François et Christine
Incorrigible Jacques, une côte en montagne et voilà le Trièvois déjanté qui s’excite.
Superbe reportage à nouveau.
Attention aux camions, ils sont fous.
Daniele en a gardé un douloureux souvenirs et beaucoup d’appréhension.
Merci et nous attendons impatiemment vos nouvelles aventures.
Amicalement
Vincent
Coucou à vous deux,
riz, manioc, café, fourmis, ananas, bananes, bière, ….. voyage de gastronomes 😃
Toujours un réel plaisir de vous lire, de regarder ces belles photos et de partager vos émotions même si vous vous seriez bien passés des dernières….
Bisous frais des PO
Hello les amis! Vous nous réchauffez avec vos températures de plein été? Ici c’est -2 dans les Monts d’Or et les parebrises à gratter le matin…bref, un temps bien froid et sec! Miam, quel voyage agro/gastro touristique, nous nous régalons de vos histoires et anecdotes. Cathy, le journalisme d’aventure t’attend à ton retour…envisager une projection pour le prochain Grand Bivouac à Albertville (ça te rappellera de bons souvenirs;)), j’ai un contact pour toi! gros bisous de Françoise et Carolino.
Quel magnifique périple !!!
Je me régale de suivre vos aventures via vos photos et commentaires .
Bravo et merci.
Quand on vous voit tous les deux sur votre vélo, on se dit « whaoo, ils sont allés à l’autre bout du monde simplement en vélo ».
C’est impressionnant. RESPECT.
Pour notre part, on va vous rejoindre en avion, en mode « fainéant » ou « pressé ».
Dommage pour la mésaventure que vous avez vécue. Vous avez retrouvé l’essentiel, nous voilà rassurés. C’est un moindre mal.
Grosses bises du Nord Isère où ce matin nous avions des paysages magnifiques avec des arbres pleins de givre.
Les stations de ski sont ouvertes et on en profite déjà…
Vivement les commentaires sur le Cambodge.
Bises de tous les 5
C’est toujours un réel plaisir de vous suivre par vos récits et photos qui nous portent un peu avec vous. Dommage que vous ayez eu a subir ce désagrément auquel vous n’étiez pas préparé, mais qui a présent fait parti du passé et qui va vous incité a encore plus de prudence. Faites nous vibrer avec votre prochain commentaire sur le Cambodge.
Votre évasion mérite félicitations et RESPECT! courage.
Un régal de vous lire, je suis impressionnée par votre parcours. Quelle belle aventure ! Bravo à vous deux, c’est magnifique ce que vous êtes entrain de vivre. Je vous embrasse.
Bonjour à vous deux
Toujours un plaisir de vous lire avec impatience. Quel beau voyage et je voyage avec vous et je ne suis pas là seule. He oui a mon bureau tout le monde vous suit et me demande régulièrement de vos nouvelles.
Bonne continuation et soyez prudent mais un gros respect pour votre échappée.
Gros bisous
Florence
Bonjour vous deux , super commentaire mais pourquoi pas grimper au Tibet !
Ici la neige est de retour comme pour votre départ , alors restez avec la chaleur.
Bravo 10000 km à la force des mollets.Bonne continuation et oubliés cette désagréable mésaventure .Régis
Merci de vos récits
Merci à vos amis de leur commentaires que je partage quasi tous.
Merci de votre VIE ACTIVE
Merci de vos partages.
MEERCIIII